Les pansements
Published on: mercredi 18 octobre 2017 //
Annonces
Les pansements
I. Définition Le
pansement est un ensemble d’actes assurant le traitement des plaies,
La technique varie selon le
but
II. Buts
·
Prévenir l’infection
par une désinfection
·
Protéger la peau de la
macération et de l’action irritante des sécrétions
·
Protéger les plaies des traumatismes
·
Apprécier l’efficacité du traitement local en
terme de cicatrisation
·
Aider à la cicatrisation
·
Assurer le confort de malade
·
Assurer une compression en cas d’hémorragie
III. Pansement
simple sec
1. Définition Les pansement simples sec sont employer surtout pour
les plaies opératoire aseptique, il se caractériser par l’utilisation de
compresses non imprégnée, maintenues par un sparadrap et qui recouvre une plaie
simple ; préalablement nettoyer a l’aide d’une compresse stérile
imbibé d’un produit antiseptique
2. Indication
o Plaies propres en voie de cicatrisation
o Après une opération
1. Préparation :
Le lieu :
Il sera choisi en tenant
compte de l’état du malade, de l’importance du pansement :
Dans la salle de pansement ou
d’opération ;
Au lit du malade : le
pansement se fait après le ménage de la chambre, les fenêtres et la porte
fermées.
Le matériel :
Il est disposé sur un chariot
à pansement :
L’étage supérieur
comporte :
Le
matériel stérile :
o Boîtes de compresses, pansements américains,
champs ;
o Boîtes d’instruments, individuelles ou collectives,
contenant :
o Pince à disséquer, pince de Kocher, pince de Terrier
ou de Péan, ciseaux, pince à agrafes, stylet ;
o Boîtes de plateaux ou deux plateaux stériles posés
l’un sur l’autre ;
o Boîtes de gants ;
La
pince à servir : pince longuette plongeant dans un liquide
antiseptique contenu dans une éprouvette ;
Les
flacons verseurs d’antiseptiques : alcool, dakin, éther… ;
L’étage moyen
comporte :
Le
matériel de contention :
Sparadrap, bandes, bandage,
Coton cardé, épingles ;
Le
matériel de protection :
o Alèze de toile ou de papier à usage unique ;
o Les produits médicamenteux nécessaires : pommade,
poudres, etc.
L’étage inférieur
comporte :
Le
matériel septique :
o Haricot,
o Poubelle collective ou individuelle.
Pour
L’infirmière :
o Les mains sont soigneusement savonnées et brossées.
o Les bagues et bracelets seront enlevés.
o Le vernis à ongles peut emprisonner les microbes.
Pour Le malade :
o Il est prévenu de l’heure du pansement (éviter l’heure
des repas),
o Il est installé en position confortable :
o Prévoir des supports pour poser un pied, une main et
éviter la fatigue ;
o Protéger le lit par une alèze.
o Recouvrir le malade d’une alèze propre lors d’un
pansement abdominal (respecter la pudeur du malade).
o Les pansements aseptiques doivent toujours être faits
avant les pansements septiques pour éviter toute contamination.
IV. Pansements
humides
Le pansements humides
consistent a appliquer de la chaleur humide, chaude ou froide locale
Ils peuvent être additionnés d
antiseptique (alcool) ou d’antibiotique
1. Pansement humide
chaud
Il est utilisé surtout au
stade de l inflammation
La chaleur provoque une
vasodilatation, la peau devient chaude et rosée, la dilatation des vaisseaux
sous cutanés amène une augmentation de la circulation sanguine au niveau de la
peau
a) Objectifs :
o Diminuer la douleur
o Diminuer la congestion
o Réduire le gonflement
o Élever la température du corps
o Diminuer l apport de sang dans les autres régions
b) Buts et
indications :
Anti-infection :
o Lymphangites réticulaires et tronculaires
o Infection locale non collectée (abcès, panaris, furoncle)
Anti-inflammatoire
Résorption d un hématome, d
une infiltration des tissus par un sérum passé en dehors de la veine
Sédatif
o
Douleurs musculaires,
péri_ articulaires
o
Conditions requises
o
Renouveler le pansement
aussitôt qu’ il commencer a sécher
o
Matériel
o
Une cupule flambée
o
Eau bouillie plumasseau
ou pansement américain
o
Bandes, coton cardé
o
Un ammonium quaternaire
o
Thermomètre a solution
stérile
c) Technique :
o Vérifier la prescription médicale
o Expliquer au malade le déroulement de soins, sa durée,
et s’assurer de sa coopération
o Se laver les mains avec un savon doux
o Placer une protection sous la région à traiter afin
d’éviter de mouiller le lit
o Flamber une cupule et y mettre de l’eau stérile ou
bouillie très chaude
o Y tremper compresses et coton hydrophile stérile après
avoir calculer la grandeur nécessaire
o A l’aide de deux pinces stériles essorer les
compresses et les poser sur la région atteinte, en ayant soin de ne pas brûler
le malade
o Essorer ensuite le coton cardé en le faisant déborder
largement pour éviter que le malade soit mouillé
o Fixer le tout par une bande ou bandage du corps
o Le pansement humide chaud est appliqué lorsque la
région est bien nettoyée avec l’ammonium quaternaire et séchée
o Lorsqu’il s’agit de pansement important, on peut la
préparer avec des compresses et du coton qu’on met à bouillir dans une
casserole en l’entourant d’un linge ou d’une serviette dont les deux extrémités
restent en dehors du récipient
o Le pansement humide chaud peut être remplacé par le
pansement à l’antiphlogistine
2. Pansement humide
chaud alcoolisé :
o
Flamber une cupule dans
laquelle on met de l’eau bouillie très chaude
o
Y tremper compresses et
coton comme indiqué ci-dessus, essorer les compresses en les tordant au moyen
de deux pinces
o
Verser un peu d’alcool
dessus et vérifier que le pansement, ne soit pas trop brûlant avant de
l’appliquer au malade
o
Terminer comme pour le
pansement non alcoolisé
3. Pansement humide
froid :
a) Objectifs
Par son
action, le froid provoque une vasoconstriction, la peau devient pâle et
froid ; le froid est donc :;
o Décongestif
o Analgésique
o Sédatif
b) Indications :
o
Œdème d’origine
traumatique (luxation)
o
Hémorragie
c) Conditions
requises :
Le médecin
prescrit habituellement, la température à respecter pour l’application du
froid :
o
Frais (26°à33°)
o
Froid18°à26°)
o
Très froid (12°à18°)
o
Glacé (au dessous de
12°)
o
On renouvelle les
pansements aussitôt qu’ils commencent à sécher, en principe toutes les 3 ou 4
heures
d) Technique :
Comme le
pansement humide chaud, le pansement humide froid peut être alcoolisé ou
non :
1
Essorer les compresses et le coton dans l’eau froid (chambrée glacée)
2
Les appliquer sur la région malade atteinte
3
Terminer comme pour tous les autres pansements
4
Entretenir et ranger le matériel
V. Pansement gars :
a) Définition :
Le
pansement gras (à la biogaz ou tulle gras est très utilisée dans le traitement
des brûlures, les escarres ou à la suite d’une greffe épidermique….)
b) Objectif :
o
Cicatrisation
o
Antiseptique
o
Antiphlogistique
o
Isolement
Pour un pansement simple, sec
puis appliquer (la pommade ;
Biogaz, ou …. Gaz selon
les prescriptions:
c) Matériels :
o Chariot a pansement complet
o Gaz ou biogaz ou pommade
o Une paire de ciseaux stérile
d) Technique :
Procéder comme pour pansement
simple, au début puis a l’aide d’une pince stérile de pansement) la pince
intermédiaire ou une autre selon les moyens disponibles soulever le papier
interposé entre les deux feuilles de talle gaz et couper avec des ciseau
stérile la quantité de talle gaz nécessaire au pansement
Appliquer le morceau découpé
sur la plaie, recouvrir et terminer le soin comme pour les autres
pansements.
e) Incidents ,
accidents , complications :
o Formation d’humidité sous le pansement et macération
de la peau avec l’utilisation d’un adhésif imperméable ne laissant pas passer
l’air
o Infection de la plaie
o Saignement voire hémorragie
o Irritation, réaction allergique liée à l’application
de médicament toxique
o Brûlure lors de l’application d’un pansement alcoolisé
chaud
o Refroidissement, diminution de sensibilité de tissu,
o Lors de l’application d’un pansement alcoolisé froid
f) Éducation du
malade :
o
Informer le patient sur
le déroulement du soin, le dire que le procédé utilisé est indolore on va créer
un inconfort passager s’il y a lieu
o
Apprendre au patient
avant la sortie la manière d’ôter le pansement, de faire les soins de la plaie,
et lui enseigner une technique de lavage des mains
o
Apprendre au patient à
évaluer lui-même l’état de cicatrisation de la plaie, à reconnaître des signes
d’infection et à signaler tout changement au médecin :
o
Changement de couleur
de la plaie
o
Manifestation ou
sensation de chaleur locale
o
Apparition d’un
écoulement
o
Inciter le patient à
boire et à manger en lui expliquant que cela favorise une bonne cicatrisation.
g) Élément de
surveillance
·
Aspect extérieur des
compresses ou du matériel de pansement lors de l’ablation :
·
Absence ou présence
d’un «écoulement
·
Couleur
·
Odeur
·
Aspect de la plaie et
de son environnement :
·
Coloration de tissu
(rouge, jaune, noir)
·
Présence d’un
saignement
·
Une plaie noire indique
un tissu nécrotique adhérant un tissu sous-jacent
·
Une plaie jaune
correspond à un tissu nécrotique humide avec présence d’un exsudat.
·
Une plaie rouge est une
plaie proche de l’épidémisation.
·
Douleur à la palpation
ou douleur spontanée
·
État de
cicatrisation : nécrose, bourgeonnement
·
Production de
sécrétion : quantité et aspect