L'EMBOLIE PULMONAIRE L'URGENCE EXTREME
Published on: vendredi 30 août 2013 //
Dépêches
Définition :
Occlusion aiguë de
l'artère pulmonaire ou de ses branches par un caillot fibrino-cruorique migré
d'une veine thrombosée, en général des membres inférieurs.
La physiopathologie:
La physiopathologie:
Est celle de la thrombose veineuse profonde
(cf.). L'embolie pulmonaire elle-même est à l'origine de perturbations des
échanges gazeux avec essentiellement une hypoxémie ; si l'embolie est sévère,.
Signes cliniques
Il s'agit des signes que l'on peut recueillir au lit du patient.
Signes FonctionnelsSignes cliniques
Il s'agit des signes que l'on peut recueillir au lit du patient.
- dyspnée à type de polypnée en général, présente dans 80% des cas,
- douleurs thoraciques (60%), de type pleural 3 fois sur 4, parfois pseudo-angineuses,
- toux : 50%,
- hémoptysie, plus tardive en générale discrète (25%),
- syncope, parfois inaugurale, en général critère de gravité (10%).
1.2 Signes Physiques
- fièvre, modérée, 2 fois sur 3, parfois avec des sueurs,
- cyanose des extrémités (20%),
- tachycardie supérieure à 90/mn dans 90% des cas,
- foyer pulmonaire ou syndrome pleural dans 50% des cas,
- signes d'insuffisance cardiaque droite dans 30 à 50% des cas, réalisant un tableau de coeur pulmonaire aïgu, élément de gravité,
- hypotension artérielle, rare, au maximum collapsus cardio-vasculaire avec oligo-anurie, d'extrême gravité ,
- la recherche de signes de phlébite, notamment des membres inférieurs, est systématique mais assez souvent négative.
1.4 Signes Radiologiques
- le cliché thoracique peut être jugé normal dans 30% des cas,
- épanchement pleural en général discret,
- hyperclarté parenchymateuse localisée,
- dilatation de l'artère pulmonaire, souvent droite,
Traitement de l'embolie pulmonaire
Mis à part certains aspects particuliers (oxygénothérapie, traitement des formes graves), il est très proche de celui de la phlébite.
Il s'agit d'une URGENCE car le risque de récidive à court terme, souvent grave est très élevé en l'absence de traitement efficace (50%).
4.1 L'Héparine : toujours.
4.1.1 Méthodes :
4.1.1.1 Héparine ordinaire ou non fractionnée (HNF) en intra-veineux :
4.1.2 Résultats :
- Récidives thrombo-emboliques moins de 5%,
- Revascularisation pulmonaire : 50% au 8ème jour, pratiquement 100% au bout de quelques mois dans la majorité des cas.
- Mortalité sans traitement : 25% ; sous traitement : autour de 5%.
- Complications : hémorragies 5% ; thrombopénies : 3% pour l'HNF, moins pour les HBPM.