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APPENDICITE AIGUE: SIGNES CLINIQUES ET COMPLICATIONS.التهاب الزائدة الدودية الحاد: ماهي العلامات والمضاعفات

Published on: samedi 7 septembre 2013 //

L’APPENDICITE AIGUE





I- Rappel :

1- DÉFINITION
 C’est une inflammation aigue de l’appendice

2- ETIOLOGIES :
L’infection débute en un point de la muqueuse situé entre deux follicules lymphoïdes. A partir de ce foyer primaire l’infection provoque l’accumulation du pus dans la lumière appendiculaire, mais tend à évoluer   à travers l’épaisseur  la paroi  vers la séreuse de l’appendice , la distension de celui-ci la thrombose  vasculaire favorise la gangrène et la perforation . Dans tout les cas on  trouve dans la lumière appendiculaire du calcul stercoral parfois une hyperplasie lymphoïde ou une tumeur, le germe en cause soit le colibacille soit associé à d’autres germes.

3- Clinique
L’appendicite se révèle sous différentes formes :
A Forme typique : crise iliaque droite
·        Douleur abdominale avec maximum de défense au niveau de la fosse iliaque droite
·        Fièvre à 38 – 38.5°C
·        Nausées ou vomissement
·        Constipation parfois transit normal
·        Tachycardie
·        Langue saburrale
·        Douleur pelvienne droite (toucher rectal)
·        NFS : montre une hyperleucocytose
·        Evolution en absence de traitement est imprévisible
B – Forme appendiculaire
·        Température à 39°C
·        Douleur diffuse
·        Altération de l’état général
·        Défense
C – Plastron appendiculaire : Agglutination des anses intestinales et organes de voisinage
·        Fièvre à 39°
·        Défense au niveau de la fosse iliaque droite et palpation d’une masse au niveau de celle-ci
·        Douleur abdominale
·        Altération de l’état général
D – Péritonite
·        Douleur abdominale maximale au niveau de la fosse iliaque droite
·        Altération de l’état général
·        Fièvre à 40°C
·        Contraction  abdominale
·        Au toucher rectal : douleurs pelviennes



4- FORMES SELON LE SIEGE :
·        Appendicite rétrocoecale
·        Appendicite mésocoeliaque
·        Appendicite sous hépatique
·        Appendicite Pelvienne

5- Traitement :
Réanimation courte :
·        Perfusion d’électrolytes + antibiotiques
·        Sonde gastrique
Appendicectomie
Lavage au sérum chaud en abondance
Drainage si abcès ou péritonite
En cas de plastron : Perfusion d’électrolytes + antibiotiques pendant 9 jours puis appendicectomie.


II- ROLE INFIRMIER

1- Accueil du malade et de l’accompagnateur 
Accueillir aimablement le patient ses accompagnateurs et les aider à accomplir les formalités administratives en les sécurisant sur la santé de leur patient.

2- Installation du patient :
·        Choisir un abord veineux
·        Pratiquer les examens biologiques demandés d’urgence et surtout la formule blanche.

a- En cas d’intervention chirurgicale :
·        Sécuriser le patient
·        Rassurer le malade tant physiquement que  moralement
·        Faire le champ opératoire
·        Faire  la prémédication si prescription
·        Accompagner le patient au bloc avec son dossier.

b- S’il s’agit d’un plastron appendiculaire
·        Rassurer le patient
·        Mettre une vessie de glace pour calmer la douleur
·        Appliquer la thérapeutique prescrite
·        S’informer de la date et l’horaire de l’opération, dans l’attente de celle-ci préparer le malade physiquement et psychiquement
·        Après son retour du bloc l’opéré sera pris en charge en poste opératoire.


COMMENT PRATIQUER UN MASSAGE CARDIAQUE?

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                                          MASSAGE CARDIAQUE



La victime étant allongée sur le dos, sur un plan dur :
·         Agenouillez-vous à ses côtés et, dans la mesure du possible, dénudez sa poitrine.
·         Déterminez la zone d'appui de la façon suivante :
o    repérez, de l'extrémité du majeur, le creux situé en haut du sternum à la base du cou,
o    repérez, du majeur de l'autre main, le creux où les côtes se rejoignent (en bas du sternum)
o    déterminez le milieu du sternum.
·         Placez le talon d'une main juste en dessous du milieu repéré (c'est-à-dire sur le haut de la moitié inférieure du sternum). Cet appui doit se faire sur la ligne médiane, jamais sur les côtes.

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PRATIQUER LES DIFFERENTS PANSEMENTS.تعليم مختلف غيارات الجروح

Published on: dimanche 1 septembre 2013 //
Les pansements
 I- Définition:
     Le pansement est un ensemble d’actes assurant le traitement des plaies, La technique varie selon le but



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soins infirmiers en reanimation

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L’OXYGÉNOTHÉRAPIE I –
 DEFINITION : C’est une technique qui consiste à approvisionner le corps à une concentration plus grande que celle de l’aire ambiant.Elle est particulièrement utile dans les traitements des états d’hypoxie qui résultent d’une baisse d’O2 dans le sang. Le but de l’oxygénothérapie est de traiter l’hypoxie tout en diminuant le travail du système respiratoire et le stress myocardique. Tout le transport de l’oxygène aux tissus dépend de plusieurs facteurs : - Du débit cardiaque - La quantité d’O2 artérielle - La concentration d’hémoglobine - Le besoin du métabolisme
 II – INDICATIONS : A / Insuffisance de la saturation de l’hémoglobine en O2 : - Baisse de la pression de l’O2 dans l’air ambiant - Obstruction des voies respiratoires ex : pondaison ou corps étrangers - Insuffisance des muscle respiratoires par atteinte des centres nerveux ou paralysie ex : tétanos - Toute affection broncho-pulmonaire entraînant une ventilation insuffisante ex : asthme - Emphysème B / Insuffisance de l’hémoglobine nécessaire au transport de l’O2 : - Hypoxémie anémique ex : anémie - En cas d’hémorragie massive - En cas d’intoxication au CO2 C /Circulation ralentie ce qui entraîne un mauvais transport de l’O2 dans le sang : - Insuffisance cardiaque - Choc et collapsus
 III – CONTRE – INDICATIONS : Ne sont pas formelle, cependant l’O2 doit être employé avec beaucoup de précaution chez les grands insuffisants respiratoires chroniques, chez les PA et chez les NNE IV – SOURCE D’O2 : L’O2 peut être fournit par : A / Obus d’O2 sous pression ou bonbonne à O2 : La distribution est assurée par un manodétendeur adapté sur chaque obus permettant d’abaisser la pression Un débitmètre indiquant le nombre de litre /min Des précautions sont nécessaires pour l’utilisation de cet obus : - Ne jamais graisser les robinets et les raccords des détendeurs car l’association d’un corps gras + O2 donne un mélange détériorant - Eloigner les obus d’une source de chaleur excessive car la température élevée peut augmenter dangereusement la pression de l’obus - Transporter les obus avec une grande précaution - Ne pas fumer à coté B / Débiteurs en prise murale : Permet de controler le nombre de litre par min V – FORMES D’ADMINISTRATIONS : L’O2 est distribué par par différents appareils, tous ont le même principes : - Le débit est de 6 à 8 l/min chez l’adulte et de 3 à 6l/min chez l’enfant sauf complications - L’O2 doit être humidifiée par passage dans un flacon barboteur rempli au ¾ d’au distillée • Les sondes rhinopharyngées : irritantes et risque l’infection • Les tentes à O2 : réalise une atmosphère contenant 50 à 60% d’O2 après ¼ d’heures de mise en marche.Certaines personnes claustrophobes éprouve une angoisse sous la tente. • Les couveuses : S’utilisent chez les enfants et ont le même principes que les tentes chez les adultes • Les lunettes à O2 • Les masques à O2 : il est nécessaire de brancher et de régler le débit avant d’ajuster le masque sur le malade
 VI – PREPARATION DU MATERIEL : - Pour administrer : lunettes, sonde entre autres - Prévoir une source d’O2 - Vérifier la tuyauterie qui doit être bien étanche - Remplir l’eau distillée dans le flacon (barboteur) jusqu’à la marque - Régler le nombre de l/min - Eventuellement du sparadrap pour fixation de la sonde VII – SURVEILLANCE DU MALADE : A – Surveillance du malade : * Surveillance des mouvements respiratoires ainsi que la fréquence cardiaque * La coloration du visage, des lèvres et des angles * Présence ou absence de sueur * Position de la tête * Chute de la langue * L’encombrement * L’amélioration de l’état du malade * Tant que la ventilation normale continuer la surveillance * La ventilation spontanée s’arrête : - vérifier la liberté des voies aériennes - commencer la ventilation artificielle - vérifier l’état respiratoire et au besoin associer le massage cardiaque externe à la ventilation * Soins de bouche et soins de nez fréquents car l’O2 dessèche les muqueuses * Contrôle fréquent des gaz sanguins sous prescription ou selon protocole du service B – Surveillance du système d’O2 : - Si sonde nasale : - Vérifier l’emplacement et la fixation de la sonde - Contrôler fréquemment le bon écoulement à travers la sonde (sécrétion nasale) - Changer chaque jour e sonde et de narine en portants des gants C –Surveillance du débit : Le débit prescrit au tout début risque de changer en fonction de la surveillance et de l’état du malade D – Surveillance de la source : - Veiller à ce qu’aucun tuyaux ne soit coudé ou débranché - Vérifier la stabilité du débitmètre - IL faut contrôler fréquemment la pression dans une bonbonne à O VIII – PRECAUTIONS : - Un excès d’O2 peut avoir : un effet toxique sur les poumons et le SNC ex : intoxication en O2 dans les ventilation artificielle une atténuation de la stimulation respiratoire avec une respiration faible ex : IRC – emphysème bronchite chronique obstructive il faut toujours surveiller : l’état de conscience, couleur du visage, changement de la TA, POULS et FR - L’O2 étant une matière combustible il y a tjs risque de feu - L’équipement d’O2peut être source d’infection bactérienne croisée - Les circuits respiratoires doivent changé et stérilisé quotidiennement IX – ACCIDENTS : • O2 à forte pression (erreur de dosage) • O2 non humidifié • OAP • Cécité • Apnée chez les insuffisantes respiratoires chroniques • Ballonnement de l’estomac lors des sondes introduites profondément L’O2 est un traitement d’appoint très efficace qui doit être utilisé avec précaution J - R L’INTUBATION I – DEFINITION : C’est la mise en place d4une sonde endo-trachéale permettant la ventilation artificielle II – INDICATIONS : - Oxygénation d’urgence - Anesthésie générale - Respiration artificielle III – CONTRE INDICATIONS : - Lésions laryngées - Tumeurs du larynx - Traumatisme crânien IV – MATERIEL : - laryngoscope doté de différentes lames éclairantes adaptables pour adultes et pédiatriques ( Ce matériel doit être entretenu vérifié après chaque utilisation - Gants stériles - Sonde trachéale avec ballonnet gonflable à différents calibres - Seringue stérile à usage unique - Pince de MAGILLE stérile pour guider la sonde - Stéthoscope - Fixation - Source d’aspiration et d’O2 - Canule de GUEDEL de différentes tailles (éviter le traumatisme et la chute de la langue) - Anesthésie locale (Xylocaîne à 5% en spray) - Un protège dents - Sonde gastrique - Broncho-dilatateurs (Ventoline) V – DIFICULTES D’INTUBATION ET COMPLICATIONS : A – Difficultés d’intubation : Elles sont dues soit : - A des problèmes anatomiques : * Cou court ou arthrose cervicale * Petite ouverture de la bouche * Non visibilité de la glotte et du voile du palet * Tumeurs - A des critères étiologiques : * Œdème laryngé * Spasme laryngé * Mauvaise état dentaire * Obésité B – Complications : - Intubation oesophagienne - Stimulation cardiaque avec HTA, trouble du rythme cardiaque, bronchospasme - Plaie des lèvres et de la langue - Inhalation - Hernie du ballonnet - Coudure de la sonde - Traumatisme de la trachée J - R ASPIRATION BRONCHIQUE ET ENDOTRACHEALE I – ASPIRATION ORALE PAR VOIE NASALE OU BUCCALE : C’est une technique qui consiste à éliminer les substances liquides ou solides hors des voies respiratoires dans le but de : - faciliter la respiration - prévenir la pneumonie 1 / INDICATIONS : - Personnes alités - patients souffrants de problèmes respiratoires 2 / MATERIEL : - Matériel stérile : * compresse stérile * pince à servir - Antiseptique - Seringue stérile - Gant à usage unique non stérile - Flacon de sérum physiologique stérile à changer chaque jour - Sonde d’aspiration stérile avec une pointe arrondie droite ou courbée à calibre adaptable au malade - Sac à déchets - Appareil d’aspiration entretenu chaque jour ou une source d’aspiration murale 3 / PREPARATION DU MALADE : - Information sur la finalité et le procédé à expliquer : introduction d’une sonde d’aspiration dans les cavités nasales ou buccales pour aspirer les sécrétions et faciliter la respiration - Mettre le patient en position convenable tête en hyper extension - Mettre une protection sur le thorax du patient 4 / TECHNIQUE : - Enfiler les gants propres - Introduire la sonde stérile et humidifiée profondément à l’aide d’une compresse imbibée de sérum physiologique sans aspiration (clamper la prise à aire ou pincer la sonde à la main) - Aspirer proprement et soigneusement toute la région du nez et/ou du pharynx sans provoquer de vomissement chez le patient - Jetez tout de suite après le matériel à usage unique dont les gants retirés et la sonde - Rincer le système d’aspiration au sérum physiologique - Tremper dans un désinfectant le matériel réutilisable (tuyaux,… etc.), le nettoyer et le stériliser, le nettoyer et le stériliser II – ASPIRATION ENDOTRACHEALE : C’est un procédé utilisé le plus souvent en soins intensifs et qui consiste à aspirer les sécrétions bronchiques par un tube endotrachéal (d’intubation), par une canule de trachéotomie 1 / INDICATIONS : - Personnes ayant subies une trachéotomie - Personnes intubée 2 / MATERIEL : - Matériel stérile : compresses stériles pince à servir - Antiseptique - Gants stériles à jeter - Seringue avec solution de rinçage - Sonde d’aspiration à usage unique munie d’une pointe arrondie - Flacon de solution stérile (physiologique) à changer 2 fois/jour - Appareil d’aspiration : tuyau, flacon et couvercle à renouveler chaque jour - Source d’aspiration centrale ou pompe électrique mobile - Réanimas - Seringue stérile pour gonfler éventuellement le ballonnet de la sonde d’intubation 3 / PREPARATION DU MALADE : - Informer le patient du soin - Instiller une solution de lavage dans la trachée et les bronches - Mettre le patient en position convenable (hyperextension) 4 / TECHNIQUE : - laisser le patient surventiler profondément - Instiller sous prescription médicale une solution de lavage spéciale avec évent. apport d’antibiotique - Enfiler les gants stériles - Prendre la sonde stérilement et l’humidifier avec du sérum physiologique et l’introduire sans aspiration - Au cas où l’on bute retirer la sonde de qq centimètres avant d’aspirer pour éviter tout traumatisme de la muqueuse bronchique - Aspirer soigneusement à diverses hauteurs de bas en haut dans la région à aspirer - Retirer la sonde lentement sous aspiration en la tournant légèrement sans la déplacer pour éviter les blessures - La durée de l’aspiration ne doit pas dépasser 15 à 20 sec recommencer évent après une pause - Surveiller la courbe d’ECG et de saturation sur la monitor - laisser le patient surventiler - Jeter tout de suite le matériel utilisé - Rincer les raccords et les tuyaux avec un désinfectant - Avant la trachée toujours aspirer d’abord soigneusement la bouche et le nez à l’aide d’une autre sonde afin d’éviter un écoulement de sécrétions dans la trachée lors de l’aspiration III – COMPLICATIONS : - Blessure de la muqueuse - Infection du patient ou du personnel - Arrêt cardiaque provenant de la réaction vagale dans la région de la trachée et du larynx - Perforation régionale par la pointe de la sonde dans les tissus déjà endommagés (ulcères) J - R ASPIRATION GASTRIQUE I – DEFINITION : C’est une technique qui consiste à aspirer le contenu gastrique à l’aide d’une sonde gastrique à double courant soit par gravité (la sonde est reliée à une pochette collectrice) ou par dépression (la sonde est reliée à un manomètre permettant une aspiration douce et continue) II – INDICATIONS : - Patient en post-opératoire - Patient intubé ventilé (éviter l’inhalation gastrique) III – BUT : - Assurer l’aspiration du contenu gastrique - Prévenir la dilatation aigue de l’estomac - Favoriser les suites opératoires sur le tube digestif IV – MATERIEL : - Bocal d’aspiration à usage unique pour le recueil du liquide aspiré - Manomètre - Deux tuyaux stériles - raccord biconique - Seringue de 60 CC à gros embout - Stéthoscope V – TECHNIQUE : - Préparer le malade convenablement - Poser la sonde gastrique si besoin - Si sonde déjà en place, vérifier sa bonne position en injectant environ 10CC d’aire en auscultant l’abdomen au stéthoscope on devrait entendre un bruit hydro-aérique franc - Aspirer ensuite le contenu gastrique doucement avec une seringue en tirant doucement le piston il faut qu’il y aie apparition de liquide gastrique pour confirmer la bonne position de la sonde • Aspiration par gravité : adapter le raccord du tuyau de la pochette collectrice à la sonde gastrique • Aspiration par dépression : * monter le manomètre sur la prise murale du vide et vérifier le fonctionnement su système d’aspiration * adapter le tuyau venant du manomètre sur une des entrées du bocal * fixer la sonde gastrique à un des tuyaux du bocal par l’intermédiaire d’un raccord * régler la dépression entre 10 et 30 CC en fonction de l’effet recherché et de la prescription médicale * fixer la sonde sur la joue du patient et le tuyau au drap du lit afin d’éviter une traction sur la sonde ou un déplacement violent * prélever les examens biologiques en cas de prescription médicale * compenser les pertes selon la prescription pour éviter l’alcalose - Lors de l’ablation, fermer le manomètre et laisser l’aspiration se faire par gravité (si asp. par dépression) - Clamper (si asp. par gravité) si patient fait ses gazs et/ou ses selles ôter la sonde clampée pour éviter toute fuite de liquide doucement mais d’un geste rapide - Nettoyer les narines et réaliser un soin de bouche VI – SOINS QUOTIDIENS : - Vérifier le maintien de la sonde correctement chaque pour - Effectuer des soins de bouche au minimum toute les 6 h - Nettoyer et lubrifier les narines en mobilisant la sonde délicatement - Varier les zones de fixation de la sonde afin d’éviter l’irritation de la peau - Noter la quantité de liquide recueilli ainsi que son aspect - Vider le bocal ou jeter la pochette régulièrement - Cocher sur la feuille de surveillance le soin ainsi que le résultat VII – SURVEILLANCE : - Système de drainage : * position de la sonde * perméabilité de la sonde * vérification de l’absence pliure de la sonde * contrôle de réglage de la dépression * quantité journalière de liquide gastrique * aspect du liquide, odeur, couleur, présence de biles, de sang ou de sécrétions - Surveillance clinique : * signes de déshydratation * respiration * mesure de la pression artérielle et de la température * présence d’œdème * reprise du transit VIII – INCIDENTS ET ACCIDENTS : - Occlusion de la sonde par des sécrétions ou un reflux de liquide gastrique (arrêter l’aspiration, débrancher la sonde et injecter du sérum physiologique - Occlusion de la sonde par la muqueuse digestive (vérifier la pression manométrique et déplacer légèrement la sonde - sonde gastrique collabée par une dépression trop forte ou un tuyau défectueux (vérifier la pression manométrique et changer d tuyau s’il y a lieu - Déshydratation qui se traduit par une sensation de soif, sécheresse des muqueuses, chute de la TA, hyperthermie (commencer une compensation sur prescription médicale) - Hyperhydratation troubles digestifs et élévation TA, OAP (diminuer la compensation) - Hémorragie liée à une dépression trop importante ou à l’aspiration de la muqueuse J - R ASPIRATION THORACIQUE I – DEFINITION : C’est une technique qui consiste à évacuer les liquides et les gazs intra thoraciques et pleurales. Le drain fait communiquer la cavité pleurale à un bocal simple (siphonages) ou muni d’un système d’aspiration continu II – INDICATIONS : - Pneumothorax spontané - Pleurésie purulente - Hémothorax - Nécrotomie surinfecté III – BUTS : La mise en place d’un drain thoracique a pour but de : - Evacuer les épanchements thoraciques gazeux ou liquidiens - Effectuer des lavages thoraciques d’une façon continue en cas de pleurésies purulentes et en cas de pneumonie IV – MATERIEL : - Drain mis en place par un trocart métallique de MONALDI qui permet d’introduire dans la lumière pleurale des drains de fin calibre qui ont tendance à se boucher rapidement par des caillots de sang - Trocart de MONALDI - Des drains de JOLLY à usage unique - Matériel stérile : * compresse stérile * pince à servir - Antiseptiques - gants stériles - Sparadrap - Ciseau - Champ percé - Anesthésique local (xylocaïne à 2%) - Seringue stérile + aiguille - Boîte de petite chirurgie - Bocal gradué stérile de 3l contenant un antiseptique - Bouchon fermant le bocal traversé par 2 tuyaux un plongeant dans l’antiseptique, l’autre en relation avec le système d’aspiration - Tubulure stérile V – PREPARATION DU MALADE : - Expliquer le soin au patient - Le mettre en position convenable : décubitus dorsal, buste surélevé, relier les bars derrière la tête VI – ROLE INFIRMIER : - Tenir à disposition le matériel d’intubation et les médicaments d’urgence - Préparation du dispositif d’aspiration : * remplir avec de l’eau physiologique * raccorder avec la source d’aspiration * vérification du fonctionnement * s’assurer de la connexion du drain avec le tuyau relié avec le système d’aspiration - Aseptiser le point de ponction - Mettre un pansement et fixer avec du sparadrap les coudes du tuyau d’aspiration - Changement du vidange du dispositif d’aspiration de manière stérile VII – SURVEILLANCE : - Contrôle du dispositif d’aspiration - Appréciation du liquide et volume d’aspiration - Faire le bilan des sorties VIII – COMPLICATIONS : - Sortie du drain - Déplacement du drain (emphysème s/c) - Pneumothorax compressif - Hémorragie vasculaire intercostale ou pulmonaire - Blessure du poumon - Lésion d’un organe abdominal J - R TRACHEOTOMIE OU TRACHEOSTOMIE I – DEFINITION : La trachéotomie est une intervention chirurgicale qui consiste à pratiquer une ouverture chirurgicale sur la face antérieure de la trachée pour mettre en place une canule trachéale sans modification des structures anatomiques. La trachéotomie peut être temporaire ou définitive. La respiration se fait par l’orifice trachéale mais aussi par les voies aériennes. L’orifice sans canule risque de se fermer rapidement. II – OBJECTIFS : - Maintenir la liberté des voies respiratoires. - Assurer un échange gazeux satisfaisant. - Aspirer efficacement les sécrétions bronchiques. - Aider les patients qui ne peuvent tolérer une intubation. - Permettre au patient d’acquérir une plus grande autonomie. III – INDICATIONS : - Atteinte des centres respiratoires sans paralysie de déglutition (état mennigé). - Paralysie de déglutition (poliomyélite). - En cas de troubles laryngé temporaire ou définitive (tumeur obstructive bénigne ou maligne). - Traumatisme du larynx. - Diphtérie. - Tumeurs cérébrales conduisant à une atteinte des centres respiratoires. - Tétanos. IV – MATERIEL : - Seringue de 10ml. - Compresses stériles. - Pince à servir. - Antiseptique à large spectre. - Gans stériles à usage unique. - Gants non stériles à usage unique. - Masque à usage unique. - Cordonnet. - Canule de trachéotomie avec ballonnet stérile. - Ruban adhésif ou sparadrap. - Paire de ciseaux stériles. - Anesthésique local. - Matériel d’aspiration trachéal. - Haricot. - Sac à élimination des déchets. V – TECHNIQUES : Le chirurgien fait une incision horizontale dans le du malade juste sous le première anneaux cartilagineux, la canule trachéale recourbé avec son obturateur ou mandrin est insérée dans cette ouverture Après l’insertion on enlève immédiatement l’obturateur pour que le malade puisse respirer. La canule trachéale est interne est alors insérée et verrouillée. La canule trachéale est tenue en place par un cordon de gaz attaché autour du cou du malade. VI – ROLE INFIRMIER ET SURVEILLANCE POST-OPERATOIRE : - Humidification de l’air respiré : * Ceci est indispensable puisque l’humidification naturelle est supprimée par la trachéotomie, on risque donc d’augmenter la concentration des sécrétions bronchiques et donc aboutir à une obstruction. * Elle peut être réalisée soit en saturant d’humidité l’air ambiant soit en nébulisant du sérum physiologique par la canule de trachéotomie. - Aspiration des sécrétions bronchiques : * Pour cela il faut prévoir un aspirateur en état de marche et des sondes stériles molles à orifices latéraux légèrement béquillées. * La dépression utilisée pour l’aspirateur doit être modérée. * Mise en marche après introduction de la sonde dans la trachée la sonde ne doit jamais être pincée lorsque l’aspiration est en marche. * La fréquence des aspirations varie avec l’état de l’encombrement de la maladie mais il faudra savoir que ce n’et pas un geste anodin. - Pansement et changement de canule : * Si le patient est conscient, le prévenir du soin et lui expliquer le déroulement. * Effectuer un lavage simple des mains. * Rassembler le matériel. * Enfiler les gants à usage unique pour éviter le contact avec les sécrétions et mettre un masque pour éviter tout risque de projection de sécrétions. * Oter les compresses et les jeter. * Nettoyer le pourtour de l’orifice de la trachéotomie avec une compresse stérile imbibée d’antiseptique en glissant la compresse sous la collerette de la canule. * Nettoyer la collerette de la canule. * Maintenir fermement la canule et couper le cordonnet souillé et le jeter. * Changer le cordonnet et introduire la compresse prédécoupée sous la collerette pour absorber les écoulements et prévenir l’infection. * Enlever les gants stériles. * Faire un lavage antiseptique. - Autres soins : * Un malade trachéotomisé peut s’alimenter s’il n’a pas de troubles de déglutition si c’est le cas on lui pose une sonde gastrique. * Le soignant ne doit pas oublier que le patient est aphonique et donc lui procurer de quoi écrire. La surveillance dépendra en partie de la cause de la trachéotomie : * Une courbe de température de pouls et de TA de la respiration. * Observation du faciès et de l’état du malade,la cyanose , l’agitation étant les signes de gênes respiratoires * Surveillance radiologique (clichet thoracique), biologique (gaz de sang) (ionogramme).
 VII – ACCIDENTS ET INCIDENTS : - Mort subite lors de l’introduction très rare peut survenir surtout lors des aspirations dans le tétanos. - Déclenchement de toux réflexe lors de l’introduction de la canule : retirer la canule et demander au patient de faire qq. mouvements d’inspiration et d’expiration. - Décanulation accidentelle due à une fixation inadéquate. - Sténose de la trachée et paralysie des cordes vocales (atteinte des nerfs reccurents). - Surinfection bronchique et irritation cutanée de l’orifice trachéal dues à des aspirations des sécrétions et des soins insuffisants. VIII – CONCLUSION : La trachéotomie est une intervention rapide presque toujours bénigne qui pourrait sauver bcp. de vie, encore faut-il que les soins et la surveillance post-op. soit à la hauteur pour ne pas faire perdre au malade le bénéfice de la trachéotomie. J - R LES ABORDS VEINEUX I – GENERALITES : Les abords veineux font appel à un système complexe de canaux, artères, capillaires et cœur. Les veines draines le sang vers le cœur. On distingue 2 types de veines - veines réceptives : qui joue un rôle passif dans la circulation de retour. - veines propulsives : qui assure la circulation de retour géré par la pesanteur. II – RECOMMANDATIONS GENERALES : Le patient doit être informé de la technique qu’il va subir. Veiller à son confort pour gagner sa collaboration. L’opérateur doit respecter les mesures d’hygiène par le lavage des mains, la compétence et la connaissance. III – AVANTAGES ET INCONVENIENTS : - AVANTAGES : - mise en place dans un vaisseau de grand calibre et donc un débit plus grand et plus rapide pour obtenir un effet plus rapide des médicaments. - permettent la mesure de la PVC. - INCONVENIENTS : - risque de lésion et d’hémorragie des artères et des veines voisines. - risque de perforation. IV – SURVEILLANCE ET TECHNIQUE : (Voir cours de SI en médecine)
 V – CONCLUSION : Prendre un abord veineux est une technique importante qu’il faut prendre en considération donc il faudra éviter les incidents et les accidents qui peuvent survenir
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