SOINS INFIRMIERS EN PÉDIATRIE
Published on: dimanche 19 janvier 2014 //
Slide
Malnutrition
I/Introduction :
La malnutrition et considérer parmi les causes majeur de
l’amaigrissement et d’anémie
La particularité chez les enfants tient au fait qu’il s’agit d’un organisme, en
croissance et que cette dernière peut être affectée, a des degrés divers ; par
toute situation de mal nutrition proteinocaloriquie
-1/ Eléments cliniquesv
Il est commode de faire la comparaison entre 2 grands types de mal nutrition
>KWASHIORKOR (k) :
Il correspond à une carence protéique pure, alors que l’apport calorique
global peut êtresuffisant (2a18mouis après sevrage)
•Oedèmes importants, localises aux visages, aux membres supérieures et
inférieure et aux organes génitaux externes
•Pertes de poids (une fouis les Oedèmes disparus)
•Absence de retard statural
•Pannicules adipeux est conserve, mais importante altération de la peau et des
phaners
•Hépatomégalie de stéatose est habituelle, participant au ballonnement
abdominal
•Diarrhée habituelle
•Comportement triste, anorexie
•Hypothermie
•Atrophie du tissu lymphoïde, origine d’un véritable déficit immunitaire
acquis, expliquant la gravite de survenue d’infection (rougeole)
>Marasme (M) :
Il correspond à une carence alimentaire globale survenant dans des conditions
socio économique défavorable
•Absence d’oedème
•Perte de poids importants, avec atrophie musculaire, prédominant aux racines,
entraînant une diminution du tonus ou pouvant même rendre l’enfant grabataire
•Retard statural
•Disparition de pannicule adipeux
•Pas ou peu d’altération de la peau et des phaners
-2/Elément para cliniquev
•Conséquences (immunitaire, digestif)
•Déficit immunitaire cellulaire expose ces enfants aux infections virales
et opportunistes et pour citer l’exemple de la rougeole la mortalité due à
cette maladie est de 0.6a20 pour cent contre 0.02 pour cent dans une population
normale
•L’atrophie des muqueuses gastrique et jéjunales, le déficit enzymatique de la
bordure en brosse secondaire pérennisent et aggravant la dénutrition en rendant
l’alimentation orale souvent impossibles oui en étant source de diarrhées
sécrétoires, malabsorptives et infectieuses
-3/Conduite à tenir
>Traitement curatif
•Maintient des fonctions vitales
•Une prise en charge en unité de réanimation digestive ou de soin intensifs
•Maintient de l’hémodynamique et correction de l’hypovolèmie efficace par
perfusion de macromolécules oui l’albumine, transfusion sanguine
•Assistance ventilateur
•Maintien de glycémie
•Traitement antibiotique
•Correction de carence vit (A, .D, .B…) et en oligo-éléments
•Correction de la dette proteino-calorique
•Nutrition par cathéter central
•Apports adaptes en fonction de la tolérance de l’enfant (glycémie, glycosurie)
de glucide, protides …électrolyte
•L’apport de solutés lipidiques après stabilisation de la situation
•L’emploi de mélanges ternaires (glucides_lipides-protides)
Conclusion :
Pour conclure il faut savoir que le problèmes essentielle et surtout dans les
pays en voie de développement due a la situation économique et a fin de se
prévenir de ces problème il la prévention et cela sera réaliser par la sensibilisation
surtout des mères
Le maintien d’un allaitement maternel, car il protége le petit des infections
enterales bactériennes, viral, ou parasitaire
La supplementation des aliments (fer, vit)
Les
crises convulsives
Définition
Les crises sont
caractérisées par des manifestations motrices paroxystiques, en rapport avec
une hyperactivité de neurones cérébraux.
§ Sont fréquentes
en pathologie pédiatrique,
§ Il est
fondamental pour le pronostic et le traitement et le traitement de distinguer
les crise occasionnelles des crises répétitives, chroniques : épilepsie,
§ C’est une
urgence médicale.
Orientation diagnostique :
I- Diagnostic positif de la crise convulsive :
A- Crises généralisées :
1- Typiquement :
Crises
tonicocloniques, notamment chez le grand enfant :
§ Début
brutal :
ú Parfois
précédé d’une sensation de malaise vague.
ú Avec
perte de connaissance et chute.
§ Phase tonique
(10 20 secondes), avec cyanose et révulsion oculaire.
§ Phase clonique
(1 mn environ), avec hypersialorrhée.
§ Phase post
critique avec hypotonie, respiration ample, stertoreuse, obnubilation.
§ Amnésie post
critique.
§ Morsure de la
langue et perte des urines sont très inconstantes.
2- En fait, ces crises généralisées peuvent être polymorphes :crises tonicocloniques
moins complètes, irrégulières, asymétriques :
§ Crises cloniques
pures,
§ Crises toniques,
§ Crises atoniques
avec perte brutale du tonus postural limitée à la tête (chute sur le tronc) ou
généralisée : effondrement.
3- En fin le diagnostic de ces crises généralisées est :
§ Aisé lorsqu’on y
assiste ; valeur de la palpation,
§ Plus difficile
rétrospectivement, valeur de :
ú
L’interrogatoire minutieux des parents,
ú L’examen
neurologique recherchant un déficit post critique,
ú
ECG ; crise électrique de grande valeur
B- Crises partielles :
§ Mise en jeu
d’une portion limitée du cortex cérébral initialement.
§ Généralisation
secondaire possible et fréquente.
§ Caractérisée par
des mouvements cloniques ou tonico cloniques à prédominance bucco faciale. Plus
souvent une rotation de la tête et du corps avec déviation des yeux.
§ ECG :
perturbations paroxystiques localisées.
II- Diagnostic différentiel :
A- Crises généralisées :
1) Frissons, tremblements,
2) Spasme de sanglot : survenant lors d’une contrariété chez un
nourrisson ou un jeune enfant avec pleurs sans reprise de l’inspiration, se
manifeste par une cyanose et perte de connaissance brève avec asphyxie.
3) Lipothymies ou syncope vagale : déclanchées par l’émotion, la
peur ; de début progressif ; de durée brève, survenant sur un terrain
prédisposé.
4) Anoxie dans le cadre d’une cardiopathie cyanogène.
5) Intoxication.
6) Crises hystériques.
B- Crises partielles :
Crises
généralisées dont le début est passé inaperçu.
III- Eléments d’orientation devant une crise convulsive :
A- L’interrogatoire des parents précise :
§ L’âge de
l’enfant,
§ Ses
antécédents :
§ Souffrance
néonatale,
§ Développement
psychomoteur,
§ Troubles
métaboliques ou pathologiques connus,
§ Crises convulsives
antérieures.
§ Les antécédents
familiaux : crises convulsives, épilepsie, maladie familiale.
§ Les
circonstances de survenue de la crise convulsive et ses caractéristiques :
durée, topographie, aspect.
B- L’examen clinique complet : précise :
§ Le développement
psychomoteur,
§ L’état
neurologique : déficit post critique,
§ L’état général
de l’enfant, la TA, T°, examen ORL, pulmonaire…
C- Les examens complémentaires discutés selon le contexte :
§ NFS, Fond d’œil,
Ionogramme sanguin (glycémie, calcémie, magnésemie),
§ Ponction
lombaire, hémoculture,
§ Radiographie
(face- profil),
§ Electroencéphalogramme
caractéristique pour certaines étiologies,
§ Recherche de
toxiques,
§ TDM cérébrale.
Ces examens ne
doivent pas être systématiques, mais orientés selon la clinique (anamnèse et
examen).
IV- L’étiologie de la crise convulsive :
L’enquête
étiologique est largement guidée par l’âge de survenue des convulsions.
A- Crises
convulsives occasionnelles :
Evoquées
sur :
§ Le
terrain : pas de pathologie convulsive familiale, pas de d’antécédents
convulsifs répétés,
§ Les
circonstances de survenue : maladie intercurrente (méningite,
déshydratation, fièvre, intoxication, troubles métaboliques aigus)
§ Leur
évolution.
Les principales étiologies
1- Avant l’âge de 6 mois :
§ Méningite purulente :
la ponction lombaire fait le diagnostic, l’antibiothérapie adaptée, doit être
instaurée précocement.
§ L’hématome sous
dural : notion de traumatisme, augmentation du périmètre crânien,
FO : hémorragies. Echographie : TDM cérébrale.
§ Encéphalopathies,
§ Perturbations
hydroélectriques ou métaboliques :
§ Hypoglycémie,
§ Hypocalcémie,
§ Hyponatrémie,
§ Déshydratation
aigue.
2- Entre 6 mois et 4 ans :
§ Convulsions
fébriles : survenues en contexte fébrile, avec prédisposition familiale,
au cours d’une infection virale le plus souvent, sont des crises souvent
généralisées de bon pronostic en règle générale.
§ Méningites
purulentes et méningocéphalites
§ Hématome sous
dural,
§ Déshydratation
aigue sévère, hyponatrémie,
§ Intoxication
médicamenteuse, théophylline, imipramine,
§ Traumatismes
crâniens,
§ Perturbations
métaboliques : hypoglycémie, hyponatrémie, hypomanésemie,
§ Poussées
tensionnelles.
3- Après 4 ans :
§ Intoxications
accidentelles,
§ Traumatismes
crâniens,
§ Poussées
hypertensives aigues : néphropathie glomérulaire, protéinurie, hématurie,
§ Encéphalopathie
de causes diverses.
Les crises
convulsives occasionnelles peuvent parfois se compliquer d’épilepsie.
B- Crises convulsives dans le cadre d’une maladie
épileptique :
Evoquées
sur :
§ Le
terrain :
§ Antécédents
familiaux d’épilepsie,
§ Antécédents
convulsifs répétés.
§ Les
circonstances de survenue :
§ Pathologie
cérébrale connue,
§ Crises
convulsives sans causes décelables.
§ L’évolution :
Les principales
étiologies :
1- Avant 6 mois :
Les crises
convulsives surviennent le plus souvent après souffrance néonatale.
2- Entre 6 mois et 3 ans :
Deux causes
essentielles :
a) Syndrome de West :
§ Début avant 1 an
vers 6 mois.
§ Clinique :
§ Spasmes de durée
brève,
§ Evoluant par
salves,
§ En flexion le
plus souvent,
§ Avec retard
psychomoteur.
b) Syndrome hémiconvulsion : hémiplégie,
épilepsie entre 5 mois et 2 ans.
Crises
convulsives partielles et/ou généralisées, évolution défavorable avec
hémiplégie, retard mental.
3) Entre 3 et 9 ans :
a) Le syndrome de Lennox Gastaut :
2 à 6 ans
§ Crises convulsives
polymorphes,
§ Chutes brutales
avec traumatisme,
§ Pronostic :
grave, décès, troubles psychiques.
b) Epilépsie : à paroxysme
rolondique.
Conclusion :
§ Multiplicité des
causes.
§ Valeur de l’âge
pour l’orientation diagnostic.
§ Problème
thérapeutique à discuter en fonction de chaque étiologie.
Conduite à tenir en présence d’un jeune
enfant faisant une
Crise convulsive
§ Faire le
diagnostic d’une crise convulsive : perte de connaissance, changement
brutal du tonus musculaire, raidissement ou hypotonie, secousses musculaires
des membres et/ou du visage, révulsion des globes oculaires.
§ Coucher l’enfant
en position latérale de sécurité ; le déshabiller ; écarter tout
objet dangereux.
§ Désobstruer les
voies aériennes supérieures, aspirer la sécrétion ; mettre en place
éventuellement une canule de Mayo et la fixer solidement pour éviter la chute
de la langue en arrière.
§ Préparer
la dose de diazépam (Valium) nécessaire (ampoule injectable 10 mg/1ml) dans une
seringue de 2 ou 5 ml (habituellement 0,5 mg/kg de poids).
§ Monter la canule
spéciale a bout mousse sur la seringue.
§ Introduire la
canule dans le rectum et injecter le produit, en s’assurant par injection
complémentaire de 1 ml d’air que la dose de médicament a bien été
injectée ; attendre 2 ou3 minutes avant de retirer la canule et la
seringue toujours montée.
§ Observer la
crise tonico-clonique (ou non) , la durée de chaque phase .
§ Surveiller son
retentissement sur la respiration, l’existence ou non d’une cyanose.
§ Noter la
durée entre l’injection du Valium et la cessation de la crise, la profondeur et
la durée du coma postcritique.
§ Si la crise n’a
pas cessé après 15 minutes, ne pas réinjecter de Valium sans une prescription
médicale, en raison du risque de dépression respiratoire. Le matériel de ventilation
manuelle et d’intubation de l’unité, dont l’état de bon fonctionnement
contrôlé, et amené à disposition du médecin.
§ Prendre la
température tympanique, rectale ou, sinon, axillaire.
§ Effectuer
éventuellement les prélèvement sanguins, en particulier pour le dosage de la
calcémie et de la glycémie, et contrôle immédiatement de glycémie grâce aux
bandelettes réactives.
§ Administrer un
antipyrétique (si prescription).
§ Remettre au
médecin un compte rendu écrit, daté et signé.
Étiologies
des crises convulsives
(les plus fréquentes sont soulignées)
Convulsion avec fièvre
|
Convulsion sans fièvre
|
Convulsion hyperthermique
méningite
encéphalite
thrombophlébite cérébrale
abcès du cerveau
|
Hypocalcémie
Hypoglycémie
Déshydratation
Intoxication aigue
Traumatisme crânien
Encéphalopathies de cause diverses
Tumeur cérébrale
Hypertension artérielle
épilepsie
|
La Diarrhée
Définition :
On qualifie par
diarrhée l’émission d’au moins trois selles liquides (prenant la forme du
reçipient qui les contient) en 24 h . Toutes fois pour les enfants
exclusivement nourrirent au seins, ce critère peut ne pas être
satisfaisant, et la définition est fondée le plus souvent sur ce que la
mère entend par diarrhée.
Mécanismes de la diarrhée :
A l’état normal,
au niveau de l’intestin s’effectuent des mouvements d’eau et d’électrolyte
(sodium surtout). Les mouvements se font à l’état passif et dépendent de ceux
des d’électrolyte. Ils se font principalement au niveau de l »espace
intercellulaire de l’intestin. Le sodium pénètre dans l’entérocyte( cellule
intestinale) par diffusion, couplé au glucose, mais aussi au chlore et aux
acides aminés, d’où l’intérêt des solutions hydro- électrolytiques dans le
traitement.
En cas de
diarrhée se produit un désiquilibre du transport hydro-éléctrolytiques lié a
différents facteurs ( hypersécrétion , exsudation inflammatoire….) qui varie
selon la cause de cette diarrhée.
Rôle infirmier dans le dépistage :
L’infirmier(e)
doit avoir l’esprit d’observation sur l’aspect générale et plus
particulièrement (yeux, perte soudaine de poids, pincement de la peau,
sécheresse, de la bouche, mal nutrition ….
Au cours des
pertes soudaines de poids, L’infirmier(e) doit interroger la mère sur :
l’existance des coliques, douleurs rives dans le ventre continue ou
intermittentes …….)
Rôle infirmier devant un cas de diarrhée :
a/ Interrogatoire :
Permet de
préciser :
§ Ø La date de
début des signes
§ Ø Le nombre des
selles et leur aspect
§ Ø L’existance de
signes associés : fièvre, vomissement, douleurs abdominales, refus de
boire soif….
§ Ø L’existance
d’autres problèmes
§ Ø
L’interrogatoire précisera aussi le régime de l’enfant et d’éventuels changement
(lait, introduction de nouveaux aliments, servage…..)
b/ l’examen clinique :
Il sera
minutieux et appréciera a l’état d’hydratation et son intensité.
Tableaux
d’évaluation de l’état d’hydratation de l’enfant
(voire annexe)
Rôle infirmier dans la réhydratation :
La réhydratation
orale selon le degré de gravité de la diarrhée :
En cas de
diarrhée aigue sans déshydratation :
§ Ø Il faut donner
à boire à l’enfant plus que d’habitude les différents liquides
Disponibles (
eau, jus non sucrées,…….), Et poursuivre l’alimentation normale ou même
enrichie
§ Ø Donner à boire
à l’enfant par petites quantités pour éviter les
Vomissements de
façon contentive au cours des 4 premières heures, plus étalée dans le reste de
la journée en continuant à le faire boire à la demande.
En cas de
diarrhée aigue avec déshydratation modérée :
C’est
l’indication de thérapie de réhydratation orale par la solution de
réhydratation par voie orale.
La réhydratation
est réalise sous surveillance médicale ou /et paramédicale.
En pratique la
même réhydratation doit proposer souvent (toutes les 5 à 10 mm) à boire à
l’enfant et de le laisser boire selon sa soif.
Voir tableau
B(annexe)
En cas se
diarrhée avec déshydratation grave : hospitalisation
§ Ø Réhydratation
intraveineuse Voir tableau B(annexe)
Rôle infirmier dans la surveillance pendant la
réhydratation :
Les malades
soumis à la réhydratation soit par voie orale soit par voie intraveineuse
doivent être soigneusement surveilles.
Il convient de réévaluer
leur état après une heure de TRT puis toutes les 1 a 2 heurs pour s’assurer que
le liquide leur est administré de façon satisfaisante et que les signes de
déshydratation disparaissent.
Rôle infirmier dans la prévention / Education :
Parmi les rôles
les plus importants de l’infirmier est d’aider a prévenir la diarrhée grâce à
quelques conseils concernant :
L’allaitement maternel et son importance jusqu’à l’âge de 2 ans
Donner le sein à la demande.
Commencer à diversifier l’alimentation chez l’enfant à
partir de 4 à 6 mois
Une alimentation des femmes enceintes et allaitante riche en protéine et en
éléments énérgitiques.
Après
chaque selle Il faut toujours se laver les mains en eau + savon et avant de
préparer les repas, de manges ou de nourrir un enfant .
L’eau de boisson
doit être potable, si non il faut le faire
Le traitement de la diarrhée
§ Ø Utiliser les
antibiotiques uniquement pour les cas de dysenterie et les cas suspects de
choléra qui persistent.
§ Ø Utiliser les
médicaments antiparasilaires pour l’amibiase et giardiase.
§ Ø Ne jamais
utiliser d’antidiarrheiques ni d’antiémétiques aucun n’a prouvé son efficacité
certains sont dangereux.
Les vomissements
chez l’enfant.
I- Introduction.
Il est important de souligner que le vomissement, n’est qu’un symptôme,
considéré comme le plus banale des signes digestifs chez l’enfant. C’est en
effet, les causes du vomissement qui posent le problème.
Mais le vomissement, en lui-même, peut se compliquer et se classer parmi les
signes généraux de danger.Un enfant, dont l’estomac rejette, tout ce qu’il
consomme, est sujet de la malnutrition, voire la déshydration.
Donc, notre rôle est :
- De savoir différencier les cas, selon leurs étiologies, et leur degré
de gravité.
- De déceler toute anomalie accompagnant les vomissements, afin de pouvoir
tenir la conduite appropriée.
II- Définition.
On définit les
vomissements comme le rejet brutal, par la bouche, du contenu gastrique ou
intestinal. Ils sont provoqués par la contraction du diaphragme et des muscles
de la paroi abdominale, et accompagnée de l’ouverture du cardia.
Ils sont très fréquents, souvent banals; mais ils peuvent, par leur
répétition et leur abondance, entraîner une déshydrations ou une
dénutrition ; comme ils peuvent, par leur caractère, révéler une affection
sévère.
III- Etiologie.
Lescauses sont
de 3 ordres : alimentaire, organique, infectieux
1- Les causes d’ordre alimentaire.
Le facteur diététique joue un rôle essentiel dans l’étiologie des vomissements.
Un régime mal adapté, en quantité et en qualité, mal donné ou mal préparé, et
le manque d’hygiène, durant les différentes étapes de la préparation,
constituent la principale cause de vomissements chez l’enfant.
En outre, les intoxications médicamenteuses ou par d’autres produits, sont
parmi les causes de vomissements, lesplusurgentes.
2- les causes d’ordre organique.
Elles
peuvent être congénitales :
- Sténose du pylore.
- Sténose du duodénum.
- Béance du cardia.
Comme elles peuvent être occasionnelles :
- occlusion intestinale.
- invagination intestinale.
3- les causes d’ordre infectieux.
Toute maladie infectieuse, peut être procédée ou accompagnée de
vomissements :
- La rougeole.
- La méningite.
- L’appendicite
- Les foyers infectieux : ORL, pulmonaire, digestif, urinaire.
À noter que parmi les causes des vomissements, il y a aussi :
- Le vertige,
- Le mal de mer.
- Certaines manifestations émotionnelles, le malaise, par exemple.
IV- Rôle infirmier.
1- Dans le dépistage
A- L’anamnèse
Les vomissements sont le plus souvent un motif de consultation. L’infirmier est
appelé, en premier lieu, à apaiser l’inquiétude des parents. Un bon accueil les
rend confiants, et facilite par la suite l’anamnèse.
L’entretien avec les parents, doit éliminer l’éventualité des régurgitations ou
du mérycisme.
-
Les régurgitations, qui accompagnent l’éructation physiologique chez le
nourrisson, sont définies comme un retour des aliments de l’estomac, ou de
l’œsophage, sans effort.
- Le mérycisme est un symptôme rare, la conséquence d’un trouble du
comportement de l’enfant. Il se manifeste par la remontée volontaire,
d’aliments incomplètement digérés, dans la bouche, pour les mâcher.
Ces
deux cas, même s’ils ressemblent aux vomissements, ne sont pas considérés
ainsi.
D’autant, l’entretien doit préciser, si les vomissements sont aigues ou
chroniques.
Ø Les
vomissements aigus
a) le caractère des vomissements :
Il est important de savoir :
- La date de début des vomissements, par rapport à la naissance, avec ou sans
intervalle libre.
- L’horaire par rapport aux repas. Les vomissements, surviennent- ils tout de
suite après le repas ? Ou après un intervalle ?
- leur mode d’expulsion : sont-ils en jet ?
- Lueurs conditions d’apparition, surviennent-ils de changement de position ?
- L’aspect, est- il alimentaire ? Bilieux ? Lait caillé ?
Sanglants ?
- Le type des vomissements, sont-ils émis avec ou sans efforts ?
- La fréquence, le nombre des vomissements émis pendant 24 h.
Il faut également chercher s’il y a d’autres signes accompagnateurs :
- Le caractère des selles, s’agit-il des diarrhées, ou d’une constipation
- Le degré de l’appétit, s’agit-il d’une boulèmie ou d’une anorexie. Il est à
noter que l’anorexie associée aux vomissements, constitue un danger, pour
l’enfant.
Les réponses à ces questions renseignent sur le caractère des vomissements, sur
le degré de leur gravité, et sur les mesures qui s’imposent.
b) le
régime de l’enfant.
La plupart des vomissements ont pour cause l’alimentation proposée à l’enfant,
d’où l’importance de s’informer au prés des parents sur :
- La nature de régime proposé. Allaitement maternel ? Artificiel ?
- la constutition du régime, s’il s’agit de l’allaitement
artificiel. Le lait proposé, est-il un lait de vache ? Un lait
concentré ? Ou un lait en poudre ? La date et la nature des aliments
introduits.
- La mode et les conditions de préparation. Comment sont –ils préparés, les
biberons ? Et dans quelles condition d’hygiène ?
- la quantité proposée. Y a- t- il un surdosage ?
.
- les nombres de prises, sont –elles conformes à l’usage de diététique.
A
ne pas neglégier la possibilité d’une intolérance alimentaire, exprimant une
allergie aux protéines du lait de vache, ou d’une intoxication par un produit
nocif, médicaments, détergents ou autres.
Il
doit s’assurer, à l’occasion, que l’enfant a fait sa vaccination. Le
référer, s’il n’est pas vacciné ou s’il est incomplètement vacciné.
c)
la recherche de foyers infectieux :
L’infirmier doit, envisager l’éventualité d’une infection. L’observation et
l’entretien peuvent, révéler chez l’enfant, l’existence d’une :
- infection ORL
- infection respiratoire
- infection urinaire.
Ø Les vomissements
chroniques
En cas de vomissements chroniques, les facteurs diététiques ou infectieux sont
rarement mis en cause.
La recherche de
l’étiologie est en rapport avec l’âge de l’enfant :
Ü Chez le nouveau né :
Les vomissements
bilieux présentent un tableau d’occlusion intestinal.
S’ils sont
hémorragiques, l’installation d‘une oesophagite ulcero- gastrite est probable.
Les
vomissements intermittents associés à des troubles respiratoires peuvent être
dus à un reflux gastroesophagien.
ÜChez le nourrisson.
La survenue de vomissements après un intervalle libre asymétrique, de 4
semaines environ, doit évoquer une sténose hypertrophique du pylore.
Les vomissements hémorragiques, ou teintés de sang, révèlent une oesophagite
peptique
B)
Les examens à effectuer.
Pour un complément d’informations, l’infirmier est appelé, à procéder aux
examens suivants :
- prendre le poids, la taille. Cela permet d’évaluer le retentissement
des vomissements sur le développement staturo-pondéral, et le dépistage d’une
éventuelle régression poids taille, chez l’enfant, en se référant à la courbe
du poids et au carnet de soins de
l’enfant.
- prendre les constantes de l’enfant, température, pouls, tension
artérielle.
- chercher le pli cutané pour dépister une éventuelle
déshydratation.
- examiner l’état de l’abdomen, par la palpation, à la recherche
d’un métoerisme, dénonçant une occlusion intestinale.
- apprécier l’état des fontanelles.
Si les vomissements se produisent en présence de l’infirmier, l’observation
doit porter essentiellement sur la nature des vomissements, sur leur aspect, et
sur l’état d’hydration de l’enfant.
L’infirmier doit tenir comptes des renseignements recueillis, les noter sur le
carnet de soins de l’enfant, préciser, par conséquence, l’étiologie en cause,
et juger de l’attitude à suivre.
Toute association « vomissements fièvre », ou autres
manifestations pathologiques, chez l’enfant, doit être référée chez le
pédiatrie.
2 –
Dans la prévention / Education.
Au niveau de la prévention, l’information et l’éducation constituent un moyen
efficace de lutte contre les causes et les facteurs favorisant les
vomissements.
L’infirmier
doit prendre en considération la conception des parents, concernant le régime
alimentaire de leur enfant, tout en essayant d’encourager le juste, et de
corriger le faux, et d’expliquer les différentes complications possibles, si
une telle ou telle conduite n’a pas été changée.
Il faut éduquer la femme, en matière d’allaitement ; et insister sur les
avantages de l’allaitement maternel, comme étant le meilleur aliment
susceptible, de prévenir les vomissements. Par le fait qu’il est propre, toléré
et directement donné (du sein à la bouche). Qu’il contient des anticorps,
pouvant rendre l’organisme du nourrisson capable de se défendre, contre les
causes des vomissements. Et qu’aucun lait ne lui est égal, dans sa supériorité.
Il faut persuader la femme de l’importance d’allaiter son bébé exclusivement au
sein, pendant les six premiers mois. Le bébé doit continuer de recevoir le sein
jusqu’à l’âge de deux ans, tout en recevant des quantités d’aliments,
supplémentaires que complémentaires, et du liquide à la cuillère.
L’hygiène corporelle et vestimentaire de l’allaitante est à invoquer.
L’allaitante doit se laver le mamelon, avant et après chaque tété. Elle doit
s’abstenir de mettre des parfums, ou d’embaumer le lit et les habits de
l’enfant, les odeurs fortes risquent de provoquer chez lui des vomissements.
En cas d’allaitement artificiel, l’infirmier doit être capable d’informer les
parents sur les mesures d’hygiène générale et sur le respect de dosage
Il
doit insister aux prés de la maman, sur la manière de préparer le biberon et de
le donner ; lui expliquer l’importance de l’hygiène, des mains et du
matériel utilisé ; la nécessité de la stérilisation des biberons, et du
respect de la date de péremption du produit, du mode de préparation, ainsi que
du dosage.
Les faire
comprendre que le surdosage est le contraire de ce qu’ils pensent ; qu’il
est loin d’être bénéfique pour le nourrisson, et peut lui causer des
vomissements.
Les
démonstrations diététiques, devant les parents, sont indispensables. La
présentation et la participation, permettent de bien retenir les conseils et
les recommandations reçues.
Les
parents inquiets par l’état de leur enfant, sont sensibles devant tout ce qu’il
touche sa santé. Ils sont prêts pour suivre les conseils donnés, s’ils
sont clairs, et praticables.
C’est à
l’infirmier, d’établir une communication profitable, basée sur la compréhension
mutuelle et sur la confiance. Et cela en vue d’une prise en charge de l’enfant
au service SMI, et de son suivi.
V dans la
surveillance et la thérapeutique.
La prise en charge de l’enfant, au niveau de centre hospitalier (service
pédiatrie)
1-
L’accueil :
La coopération de la famille est capitale, elle facilite le contact avec
l’enfant malade.
Il faut
prendre en considération les idées, les sentiments et les comportements des
membres de la famille ; les rassurer, leur faisant part de l’état de santé
de l’enfant, et des procédés à suivre durant son hospitalisation.
La famille, sera informée du nécessaire pour un bon séjour de leur enfant, et
des heures de visite.
L’infirmier doit garder le contact avec elle, l’avisant au cours
des visites, de l’évolution de l’état de santé de l’enfant et des ordonnances
de médicaments à procurer.
2 - Les
formalités d’admission et le dossier du malade.
L’infirmier doit s’appliquer sur les formalités d’admission de l’enfant, au
sien du service. Le dossier doit comporter tous les renseignements qui sont en
rapport avec son identité : son nom, son age, son adresse ; ainsi que
les renseignements, d’ordre médical : le diagnostic, les antécédents de
l’enfant, le
déroulement de la grossesse, la période néonatale.
En plus
des clichés et des résultats des examens effectués, le dossier comporte tous
les soins et les traitements prodigués à l’enfant.
. Il est, dans
son intégralité, comme un miroir qui reflète la personnalité du malade, dans
son cadre social que santé. Toute pièce du dossier perdue, ou toute prestation
erronée ou rapportée à la légère, peut rendre fâcheux, le pronostic. Il
nécessite de la part de l’infirmier, une attention particulière. Il est
présenté au médecin au cours, de chaque consultation médicale, et en cas de
nécessité.
3 -
L’installation du malade au service
Souffrant et anxieux, l’enfant se trouve loin de ses proches, dans un milieu
qui lui est étranger, entouré de visages inconnus. Seul le confort, soldé par
une rapproche confiante, est capable d’alléger ses maux, de faciliter son séjour
au sein du service.
L’enfant doit être installé confortablement sur son lit berceau, soit en
position assise, soit sur le ventre, pour qu’il n’inhale pas ses vomissements.
L’inhalation de vomissements, peut être à l’origine d’accidents respiratoires
graves, voire de mort subite.
Calmer l’enfant, et le préparer pour la visite du pédiatre.
4 - La
contribution au diagnostic.
Elle
consiste :
- À préparer le matriel et les documents nécessaires pour la visite médicale.
-À prendreles constantes de l’enfant (T°, pouls, respiration TA, poids,
taille), les rapporter sur la feuille de température.
- À assister le pédiatre
- À faciliter les rapports « malade- médecin », lors de
l’interrogatoire et lors de l’auscultation.
- À contribuer aux différentes phases de la consultation, par les
observations relevés sur le malade, et sur son dossier.
- A être attentif aux recommandations du pédiarte. Les noter sur la feuille de
T° et sur le dossier du malade.
Une
collaboration positive, de la part de l’infirmier, aide le pédiatre à établir
le bon diagnostic.
4-Les examens
paraclinques.
Les examens paraclinques sont indispensables. Ils permettent de détecter les
causes des vomissements.
Il faut
préparer l’enfant et son dossier. Les bons d’examen doivent être correctement
remplis et signés par le pédiatre.
Les examens radiologiques sont souvent prescrits par le pédiatre.
a) l’examen d’abdomen sans
préparation (ASP).
Avertir
l’enfant ou son accompagnante de l’examen, lui expliquer l’utilité de l’acte et
l‘accompagner au service de radiologie avec un bon d’examen rédigé et signé.
Parfois, il est utile de prendre rendez-vous avec le service radiologie, et
cela pour éviter une perte de temps.
b) l’examen du transit
oeso-gastro duodénal (TOGD)
Il demande de
préparer le malade, en supprimant, tout produit radio-opaque, ou aliment
susceptible d’augmenter les gaz chez l’enfant, au moins, les 5 jours qui
procèdent l’examen,
Il faut
s’assurer le matin de l’examen que le patient est à jeun ; préparer le
dossier, le bon d’examen, et accompagner le malade.
L’ionogramme sanguin et urinaire, ainsi que d’autres examens sont demandés par
le pédiatre, en fonction de l’étiologie. Les prélèvements sanguins, les
échantillons, doivent être effectuer selon les normes, et envoyer au
laboratoire dans les plus brefs délais.
5- dans la surveillance et le
traitement.
Le plan de soins, concernant le traitement, l’alimentation et la surveillance,
sera tracé en collaboration avec le pédiatre.
a) Le
traitement.
Le rôle de
l’infirmier est d’appliqué le traitement prescrit; de mentionner au pédiatre,
au cours de la visite médicale, toutes les observations relevées sur le
malade.
Le
traitement vise, en premier lieu, l’arrêt de vomissements, tant que symptôme
pouvant par leurs retentissements affecter l’organisme ; en suite, le
traitement par élimination de la cause.
ÄLe
traitement symptomatique.
Il consiste à corriger les troubles liées aux retentissements ses vomissements.
Ces troubles peuvent être une déshydratation. Dans ce cas, une rééquilibration
hydroélectrolytique est nécessaire :
- Oralement par les SRO, les bouillons salés, et les jus de fruits.
- Par voie parentérale, lorsque les vomissements empêchent l’alimentation de
l’enfant.
En cas de dénutrition, un régime de haute valeur énergétique est prescrit.
Cependant il
faut encourager la maman à continuer d’allaiter son enfant au sein ;
l’éduquer sur la manière d’alimenter son enfant, et cela dans le but de
corriger les erreurs diététiques.
ÄLe
traitement de la cause
Il est
indispensable dans tous les cas de vomissements ; s’agit-il d’un
traitement médical, ou chirurgical.
1/ Le traitement médical
Quelle que soit la cause de vomissements, le traitement médical est basé sur
les antiémétiques. Les plus utilisés sont :
-La metoclopramide, ou Primpiran.
- Le metopemazine, ou Vogalene.
Il est préférable d’éviter, en cas d’occlusion intestinale, d’administrer les
antiémétiques. Ils peuvent aggraver les douleurs, en stimulant la motricité de
tube digestif.
Le traitement médical consiste, en plus, à multiplier et à fractionner les
repas, afin de décompenser les pertes dues aux
vomissements.
Il faut surveiller, donc :
- Les constantes.
- La courbe de poids
- L’état global de déshydratation, et de dénutrition.
2 – Le traitement
chirurgical.
Le rôle infirmier agit sur deux niveaux :
-* le
niveau préopératoire.
L’infirmier est chargé de :
Faire le bilan préopératoire
- ionogramme.
- Groupe sanguin facteurs rhésus.
- Hémogramme avec plaquettes.
-Facteurs de la coagulation.
De préparer le patient physiquement, en compensant, par voie intraveineuse, les
troubles hydroélectolytiques.
La préparation psychologique est important, quel que soit l’âge du malade.
Pour un
enfant, le besoin de sécurité est primaire. Un enfant angoissé, devient
difficile à soigner. Il peut aller jusqu’à refuser tout contact avec le
soignant. L’acquit de sa confiance est, donc,
capital. Même un nourrisson malade, peut accepter
facilement tous les soins. Cela n’est possible que si l’infirmier prend en
considération, autant le coté humain que pathologique. Il faut le regarder dans
les yeux, lui sourire, lui parler, le dorloter au besoin, lui faire sentir sa
présence comme une source de satisfaction
se
comporte avec lui, non pas seulement, comme une pathologie à traiter même comme
un étre co essaye de comprendre ses désirs. et side se comporter et de soigner
est douce.
- au
niveau postopératoire.
L’infirmier doit assurer la surveillance de
- pouls, T°, TA, respiration premier gaz.
- L’état de sutures.
-La réalimentation parentérale, par perfusion.
-La réalimentation digestive
-Le transit intestinal.
-L’aspect générale
Les pansements seront changés un jour sur deux.
Les fils seront enlevés le 7éme et le 8éme jours.
L’enfant sort en général le 10éme jour.