Blog des Infirmiers marocains

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COMMUNICATION SANITAIRE MOYENS ET DIFFICULTÉS

Published on: vendredi 30 août 2013 //
cours de communication
La communication est l’action principale pour entreprendre toute activité.
Le professionnel de santé ne peut effectuer son travail sans avoir recours à la communication.
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L'EMBOLIE PULMONAIRE L'URGENCE EXTREME

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Définition :
Occlusion aiguë de l'artère pulmonaire ou de ses branches par un caillot fibrino-cruorique migré d'une veine thrombosée, en général des membres inférieurs.

La physiopathologie:
 Est celle de la thrombose veineuse profonde (cf.). L'embolie pulmonaire elle-même est à l'origine de perturbations des échanges gazeux avec essentiellement une hypoxémie ; si l'embolie est sévère,.

Signes cliniques
Il s'agit des signes que l'on peut recueillir au lit du patient.
Signes Fonctionnels
- dyspnée à type de polypnée en général, présente dans 80% des cas,
- douleurs thoraciques (60%), de type pleural 3 fois sur 4, parfois pseudo-angineuses,
- toux : 50%,
- hémoptysie, plus tardive en générale discrète (25%),
- syncope, parfois inaugurale, en général critère de gravité (10%).

1.2 Signes Physiques

- fièvre, modérée, 2 fois sur 3, parfois avec des sueurs,
- cyanose des extrémités (20%),
- tachycardie supérieure à 90/mn dans 90% des cas,
- foyer pulmonaire ou syndrome pleural dans 50% des cas,
- signes d'insuffisance cardiaque droite dans 30 à 50% des cas, réalisant un tableau de coeur pulmonaire aïgu, élément de gravité,
- hypotension artérielle, rare, au maximum collapsus cardio-vasculaire avec oligo-anurie, d'extrême gravité ,
- la recherche de signes de phlébite, notamment des membres inférieurs, est systématique mais assez souvent négative.


1.4 Signes Radiologiques
- le cliché thoracique peut être jugé normal dans 30% des cas,
- épanchement pleural en général discret,
- hyperclarté parenchymateuse localisée,
- dilatation de l'artère pulmonaire, souvent droite,

Traitement de l'embolie pulmonaire

Mis à part certains aspects particuliers (oxygénothérapie, traitement des formes graves), il est très proche de celui de la phlébite.
Il s'agit d'une URGENCE car le risque de récidive à court terme, souvent grave est très élevé en l'absence de traitement efficace (50%).
4.1 L'Héparine : toujours.
4.1.1 Méthodes :
4.1.1.1 Héparine ordinaire ou non fractionnée (HNF) en intra-veineux :


4.1.2 Résultats :
- Récidives thrombo-emboliques moins de 5%,
- Revascularisation pulmonaire : 50% au 8ème jour, pratiquement 100% au bout de quelques mois dans la majorité des cas.
- Mortalité sans traitement : 25% ; sous traitement : autour de 5%.
- Complications : hémorragies 5% ; thrombopénies : 3% pour l'HNF, moins pour les HBPM.


Drainage aspiratif de Redon

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flacon de redon
 I- Introduction : Le drainage d’une plaie traumatique ou opératoire, d’une cavité naturelle ou d’une collection (abcès ou hématome) doit être considéré comme un geste chirurgical à part entière, avec ses techniques et ses indications. Ce geste ne doit surtout pas être fait de façon routinière ou systématique après chaque intervention. Comme tous les gestes techniques médicochirurgicaux, il comporte aussi des inconvénients et des complications. Mal réalisé, il fait souvent courir plus de risques qu’il n’apporte de sécurité. Ce geste a aussi ses limites et il ne faut pas espérer qu’il pallie une technique chirurgicale défectueuse ou incomplète. Une fois posé, le drain devra faire l’objet de soins infirmiers et ôté en temps utile. Des explications précises doivent être données par le médecin aux infirmiers chargés de la surveillance du malade pour éviter tout risque d’erreur parfois lourde de conséquences

. II- Généralités Drainer veut dire assécher. En chirurgie, le drainage cherche à faciliter temporairement l’évacuation d’un liquide vers l’extérieur ou à éviter la reconstitution d’une collection anormale. Selon les circonstances ce liquide peut être du sang, du pus, des sérosités, de l’urine, de la bile ou encore du liquide digestif ou des selles. Le drain peut être placé dans une cavité naturelle (cavité péritonéale, vessie, plèvre, péricarde, articulation, voie biliaire ...) ou dans une cavité néoformée, infectieuse ou traumatique (abcès, hématome, plaie, décollement chirurgical ou traumatique ...). Le mode de drainage et le type de drain choisi dépendent étroitement de la cavité à drainer.
 III- Mode de drainage On distingue le drainage passif et le drainage actif. - Le drainage passif se contente d’utiliser les différences de pression existant entre la cavité concernée et l’extérieur. De même le drain placé dans la cavité abdominale est soumis à l’hyperpression intra abdominale et les liquides vont avoir tendance à s’évacuer par le drain vers l’extérieur où règne la pression atmosphérique normale. - A l’opposé, le drainage actif fait intervenir un système d’aspiration extérieur. En médecine, on utilise la dépression fournie par une source de vide (aspiration centrale avec une prise murale ou système de pompe électrique, indépendante et mobile). Par exemple, un drainage thoracique (de la plèvre) pourra être aspiratif pour compenser la dépression de la cavité pleurale lors de l’inspiration. Lorsque l’on utilise ce type de drainage aspiratif, il faut pouvoir contrôler et moduler la dépression (mesurée en cm d’eau) pour ne pas créer de lésion tissulaire par une aspiration trop brutale. Dans le drainage actif on distingue : Le drain aspiratif simple Le plus connu est le drain de Jost-Redon, petit drain en plastique siliconé, multi perforé à une extrémité, relié à l’autre extrémité à une tubulure et un bocal où le vide est renouvelé régulièrement. Ce drain est très utile pour affaisser les espaces morts (zones de décollement chirurgical par exemple). Les drains aspiratifs avec prise d’air De très nombreux modèles sont décrits. Ils comportent en général une tubulure d’aspiration centrale et une tubulure externe ou latérale avec prise d’air pour éviter les phénomènes de succion des viscères abdominaux. Notamment, Certains ont en plus une tubulure d’irrigation et permettent d’aspirer et de laver en continu (en cas de péritonite ou de fistule par exemple) IV- Matériel : - le drain est installé dans la plaie pendant l’intervention et l’une de ses extrémités ressort en peau saine à quelques cm de la cicatrice. Il est en principe fixé à la peau par un fil ou (des stéri-strip). - la tubulure de liaison permet de raccorder le drain au flacon. L’une de ses extrémités est munie d’un connecteur multi-charrieres adaptable au drain, l’autre d’un embout adaptable au flacon (connexion luer-lock). - le flacon collecteur peut être fourni sous vide (flacon plastique type drainobag) ou sans vide (le flacon plastique à soufflets type drainoset) - les témoins de vide ont le plus souvent la forme d’un accordéon et peuvent se trouver :  Sur le flacon (drainobag), il est muni d’un indicateur de contrôle.  Pour le drainoset, le vide est réalisé manuellement par simple pression sur les parois du flacon, le flacon ainsi replie sert donc de témoin de vide. - le matériel est livré stérile ; les flacons collecteurs gradués et de tailles différentes de 40 ml à 600ml en fonction de leur usage. La dépression n’est pas réglable et diminue au fur et à mesure que le flacon se remplit, d’où la nécessité de le changer. V- Recommandations : - l’ensemble du système doit toujours rester stérile, - le drain doit toujours être perméable, - le flacon doit être maintenu en position déclive pour éviter la montée des sécrétions dans la plaie. - lorsqu’il existe plusieurs flacons, ils doivent être identifies (numérotés) ainsi que les tubulures, afin d’être différenciées. - selon le protocole de service, le collecteur est changé toutes les 8h ou seulement lorsqu’il n’est plus sous vide pour éviter les manipulations (infections nosocomiales). - suivant le type d’intervention, le drainage est maintenu en place de 48h à 5 jours, voire plus chez les patients infectés (ablation du Redon après 3 jrs à stériles). - lorsque le liquide recueilli est trop abondant ou en fonction de l’intervention (si prélèvement, il peut être nécessaire de casser le vide avec une prise d’air stérile afin de limiter les pertes sanguines). VI- Changement de flacon collecteur : - avant le soin, se laver les mains (lavage, antiseptique) - il est recommandé de mettre un masque et des gants à usage unique non stérile. Il peut être nécessaire de faire porter un masque au patient lorsque le Redon est pris sur son visage (chirurgie maxillo-faciale) - installer le patient confortablement. - clamper la tubulure de liaison et le flacon à l’aide des clamps intégrés au système. - désadapter la tubulure de l’ancien flacon et la réadapter sur le flacon stérile - déclamper de nouveau le flacon puis la tubulure. - vérifier le témoin de vide qui doit être rétracté. - réinstaller le patient. - suspendre le flacon au lit du patient à l’aide de la bride de fixation en respectant la position déclive du flacon. - noter la date et l’heur du remplacement du ou des flacons sur la feuille de soins, de même que la quantité et l’aspect des secrétions - selon le protocole de service, une étude bactériologique du liquide recueilli peut être effectuée (envoyer le flacon collecteur au labo). - le flacon utilisé sera éliminé selon le circuit des déchets contaminés. VII- Ablation du drainage : Ce soin est effectué sur prescription médicale.  Avant le soin se laver les mains.  Mettre un masque et un gant à usage unique, non stérile de type vilain.  Il peut être Nécessaire de faire porter un masque au patient lorsque le Redon est prés de son Visage (chirurgie maxillo-faciale)  Installer le patient confortablement  retirer pansement à l’aide du gant, et enfermer le pansement à l’intérieur.  se passer les mains à l’alcool.  Effectuer le nettoyage de la peau et de l’orifice du drain avec des pinces et des compresses stériles imbibées d’un antiseptique (bétadine).  Couper le fil qui maintient le drain à la peau à l’aide d’un coupe fil ou de ciseaux stériles.  Demander au patient de respirer calmement et profondément, tirer doucement et sans à-coups le drain non clampé. surveiller les réactions du patient (faciès)  Selon le protocole du service, couper l’extrémité du drain avec un coupe-file ou des ciseaux stériles et placer dans un tube pour examen bactériologique.  Nettoyer l’orifice ainsi crée, le recouvrir d’une compresse stérile, et d’un pansement occlusif (type mépore).  Lorsque le drain est sous le plâtre, il faut demander au chirurgien si le drain est fixé à la peau. dans ce cas, l’ablation nécessite la confection d’une fenêtre ou ouverture du plâtre en bivalve.  Réinstaller le patient confortablement.  Noter la date et l’heure de l’ablation du drain sur la feuille de soins.

LE TÉTANOS LA MALADIE CAUSE PAR LE CLOSTRIDUIM

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TÉTANOS
I- DEFINITION : Le Tétanos est une maladie toxi-infectieuse aiguë, paralysante,universellement répandue, caractérisée par des contractures musculaires
. II- ETIOLOGIE :
1. Agent causal : Genre : Clostridium, Espèce : tetani. Le bacille tétanique découvert par Nicolaïer, Plectridium (ou Clostrodium)tétani, est un germe anaérobie, Gram positif ; bacille sporogones avec des spores terminales qui résistent aux antiseptiques et à l’ébullition. Elles sont détruites par l’autoclave à 120°C pendant 15minutes. Tous possèdent un antigène O. L’antigène H permet de distinguer 10 sérotypes différents.
 2. Réservoir et source d’infection : Le réservoir se trouve dans l’intestin des animaux, surtout les chevaux, et de l’homme. La source immédiate est le sol, la poussière, le fumier des animaux, ainsi que dans les selles de l’homme. Il n’existe pas de test biologique. Le diagnostic est strictement clinique :conjonction d’un statut vaccinal défectueux, d’un trismus sans fièvre et du faciès caractéristique.
 III- TRANSMISSION : Les spores tétaniques sont inoculées à partir de la terre où ils végétaient, pénètrent dans le corps par une blessure cutanée ou muqueuse, le plus souvent une blessure perforante, mais aussi des brûlures et des blessures insignifiantes (piqûres d’épines), eczéma souillé, morsures de chiens, d’autres voies sont possibles tel que :
 ØTétanos du nouveau-né : tétanos néo-natal ou tétanos ombilicale, lors de l’accouchement à domicile en utilisant un matériel non stérile pour la section et ligature du cordon ombilical (Henné et Khôl sont aussi
incriminés au Maroc). Il représente le plus grand nombre avec une mortalité extrêmement élevée
 Ø Tétanos du post-abortum : suite à des manœuvres abortives dans de mauvaises conditions.
 Ø Tétanos du post-partum : lors d’un accouchement qui s’est déroulé dans de mauvaises conditions d’hygiène.
Ø Tétanos post-opératoire : en cas de fractures ouvertes (lorsqu’on oublie d’intégrer le SAT au protocole thérapeutique).
 IV- SIGNES CLINIQUES :
 1. Incubation: elle est silencieuse, elle dure de quelques jours à quelques semaines(de 3 à 30 jours). L’intervalle peut être plus long lorsqu’il s’agit d’une réactivation par contusion d’une infection dormante.
 2. Invasion : caractériséepar un seul signe : le trismus (maître symptôme), provoquée par lacontraction des muscles élévateurs de la mâchoire inférieure. Letrismus débute par une simple gêne à l’ouverture de la bouche et lamastication, puis, il augmente progressivement d’intensité, pourarriver enfin à une constriction permanente et douloureuse desmâchoires. Cette constriction va s’étendre rapidement à d’autresmuscles de la face et du cou. Ceux de la face accentuent leplissement des yeux et des rides et provoquant le «faciès tétanique»figé ou «rire sardonique». Ces deux signes sont les plus typiques dutétanos. Ils aident à poser le diagnostic en période de début.
 3. Période d’état : caractérisée par une généralisation des contractures musculaires :
 ØLes contractures : Elles sont permanentes et atteignent des paroxysmes,qui peuvent être une exacerbation des contractures existantes ou leurextension à d’autres muscles qui ne sont pas encore atteints. Cesspasmes apparaissent à des intervalles variables, ils durent une àquelques minutes, donnant au malade une attitude particulière :mâchoires serrés, tête en hyperextension, dos creusé en opisthotonos.
 ØLes stimulations sensitives ou sensorielles : comme le bruit, lalumière, provoquent des crises paroxystiques au cours desquelles lacontracture musculaire est à son maximum et s’étend aux membres, auxmuscles respiratoires et la glotte. Dans les formes graves, les crisesparoxystiques surviennent de façon spontanée. Tout paroxysme exposespécialement au risque d’arrêt respiratoire. La mortalité par paralysie respiratoire peut survenir en 24 heures à 10 jours.
 V- BIOLOGIE : Le diagnostic de tétanos est exclusivement clinique, nécessitant d’en bien connaître l’aspect. Aucun examen biologique n’est en mesure d’aider le médecin.
 VI- EVOLUTION :
 1. Défavorable :malgré le traitement le malade peut mourir par syncope cardiaque, paranoxie, soit par collapsus, les deux capes à passer sont le 4ème et le 5ème jour de la maladie.
 2. Favorable : la convalescence est longue et asthénique, elle nécessite une rééducation en vue de réduire les séquelles.
 3. Complications :
 Ø Fractures du rachis exceptionnelles,
 Ø Apnée par spasme de la glotte,
 Ø Syncope cardiaque.
 VII- PROPHYLAXIE :+++++
 A. Prophylaxie générale : Elle repose sur :
 1. Education sanitaire : axée sur le danger des blessures même minimes, et leur rôle dans l’apparition de la maladie, et les précautions à prendre en cas de blessure. Le rôle primordial de la vaccination dans la prévention de la maladie.
 2. Asepsie : Elle doit être de vigueur surtout en milieu sanitaire, car il dispose de moyens efficaces de stérilisation.
 3. Surveillance des accouchements : surtout en milieu rural par :
 Ø L’implantation des maisons d’accouchement : pour la prise en charge adéquate de la mère et de son bébé en évitant la maladie,
 Ø L’encadrement des accoucheuses traditionnelles, par les services de santé : - recenser les accoucheuses traditionnelles, - recycler les accoucheuses traditionnelles, surtout en matière d’asepsie et de ligature de l’ombilic, - doter les accoucheuses traditionnelles de sacoches ou de matériel et d’antiseptiques dans la mesure du possible.
 4. Sérovaccination :Au Maroc elle est généralisée avec le PEV (tous les nouveaux nés et lesexe féminin en âge de procréer). Vacciner également les chevaux.
B. Conduite à tenir en cas de blessures suspectes :
 1. Soins locaux : nettoyer abondement la plaie (savon, antiseptiques), utilisation d’une antibiothérapie.
 2. Sérovaccination : le tétanos maladie ne provoque pas la formation d’anticorps.
 ØSujet non vacciné : appliquer la vaccination antitétanique conformémentau statut vaccinal, et application également du sérum antitétanique(S.A.T.),
 Ø Sujet vacciné : faire un rappel de vaccination antitétanique et des gamma globulines dans certains cas. C. En cas de maladie :
1. Déclaration : Elle est obligatoire.
 2. Isolement: strict du malade (éviter au maximum les bruits et la lumière).Hospitalisation en réanimation quelle que soit la gravité du tétanos.
 3. Asepsie et stérilisation du matériel.
 4. Traitement :
 Ø sérothérapie (sérum antitétanique).
 Ø On utilise les pénicillines pendant 5 à 10 jours par voie intramusculaire. les tétracyclines sont également actives.
 Ø soulagement des contractures (sédatifs, des myorelaxants),
 Ø trachéotomie : en cas de besoin.
 Ø Alimentation par sonde naso-gastrique Lesmodalités de prophylaxie seront probablement revues avec lacommercialisation du kit Vacci-test‚ qui permet par hémagglutinationpassive de quantifier le titre des anticorps antitétaniques et doncd’évaluer le niveau de protection du blessé.

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Published on: lundi 26 août 2013 //

LA RAGE: MALADIE TRANSMISE PAR LA SALIVE DES ANIMAUX INFECTES

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LA RAGE




I-                   INTRODUCTION

C ‘ est  une infection qui est transmise à l ‘homme par la salive des animaux infectes  le plus souvent par morsure.           

II-                EPIDEMIOLOGIE


-          Agent infectieux : Virus rabique
-          Le réservoir du germe est l ‘animal : - rage sauvage
                                                                              - rage citadine   
                                                                              - rage chipotière

-          La transmission se fait par la salive infectée des animaux (morsure)
-          Pas de transmission inter humaine

III-             CLINIQUE


-          Période d ‘incubation : 20 à 60 jours
-          Fourmillement au niveau de la morsure
-          Trouble du comportement
-          Fièvre
-          Trouble digestif
-          Hallucination effrayante
-          Hyperesthésie cutanée
-          Hydrophobie
-          Paralysie des membre > et <
-          Evolution :mortelle en 3 à 6 jours par spasme pharyngé, arrêt cardiaque , arrêt respiratoire

IV-             TRAITEMENT


-          Des sédatifs pour calmer les malades pour éviter l ‘angoisse
-          Réhydratation par voie-veineuse pour lutter contre la soif
-          Isoler le malade

V-                PROPHYLAXIE


-          Vaccination anti-rabique selon les 2 protocoles :
                                *protocole OMS : réalise des injections – J0 , J3, J7, J14, J30, J90                                                             

                                *protocol court: J0, J7, J21



-          CAS DEVANT UNE MORSURE D UN ANIMAL :

·        vérifier la vaccination anti-tétanique
·        traitement locale de la plaie : laver abondamment la plaie à l’eau savonneuse rincer à l’eau et désinfecter la plaie
·        Apprécie le risque de contamination :
-          si l ‘animal est inconnu en donne le vaccin antirabique
-          si l’animal est décédé on réalise l’autopsie du cerveau associe à un traitement antirabique qu’on doit interrompre si l’autopsie est négatif.
-          Lorsque l’animal  est vivant en doit le mettre sous  surveillance vétérinaire et si l’animal est suspect on réalise un traitement anti-rabique pour le patient.

concepts & théories des soins

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Concepts et Théories en soins infirmier




Introduction :

Depuis la fin du XIXème siècle, de nombreuses recherches ont été faite en soins infirmier. Elles sont initiées par Florence Nightingale.

Avec le courant humanisme, le regard sur le soin change è plus sous l’angle des sciences humaines (aspect global de l’individu = être bio-psycho-social et culturel).
Aujourd’hui les soins infirmier sont considérés comme des sciences humaines.

Théoriciennes :
·        Hildegard PEPLAU
·        Dorothy OREM
·        Virginia HENDERSON

Elles ont battis les grandes théories en soins infirmier, et permis de dévellopper la pensée soignante.


       I.    Concepts, Théories et Modèles :

1.    Le concept :

Viens du latin « concipere » = « devenir enceinte ».

Définitions :

·        C'est une représentation mentale, générale et abstraite d’un objet.

·        C'est la représentation symbolique d’un objet, conçu par l’esprit, et qui va permettre d’appréhender d’autres objets ayant des caractères communs.

Conceptualisé : partir du symbolique pour rendre les choses concrètent et à la porté de l’autre.


2.    La théorie :

Viens du grec « theorein » = « observer »

Ensemble d’idées (de concepts) disponible-reliées è décrire quelque chose, l’expliquer, et éventuellement le prédire.
C'est un système organisé sur lequel se fonde un principe général et qui a valeur scientifique.

2 types de discipline dite :
- « théorique » : mathématiques, physiologie,…
- « professionnelle », orienter vers la pratique pro, ont pour buts d’aider la pratique professionnelle.

Le dictionnaire en soins infirmier : C'est un ensemble d’idées, de concepts,  de principes ou de connaissances aidant à la compréhension de la situation de soin et guidant la pratique soignante.

3.    Le modèle :

C'est une construction de la réalité permettant de visualiser une théorie.
è Pour mieux comprendre la réalité et à nous guider dans notre raisonnement.

4.    Récapitulatif :

Définir chaque termes en plusieurs concepts, puis les relier de façon organisé les uns aux autres.
Puis avoir un modèle pour tout simplifier.



    II.    Les concepts utilisés en soins infirmier :

1.  Le soin :

Le soin : « consiste à apporter à la personne malade, ou en santé, de l’aide dans l’exécution de l’activité liée à la satisfaction des besoins fondamentaux. Ces personnes pourraient accomplir ces activités sans aides si elles en possédaient la force, la volonté et les connaissances nécessaires. » (Virginia HENDERSON)

3 Dimensions :

  • Préventive ;
  • Curative ;
  • Palliative.

Ce qui conduit à 3 aspects :

¯  technique
¯  éducatif
¯  relationnel.


2.  La santé :

La santé : est un état de complet bien être physique, mentale et sociale, et ne consiste pas seulement à l’absence de maladie et d’infirmité. La possession du meilleur état de santé qu’il peut atteindre constitue l’un des droits de tout être humain (l’O.M.S. en 1959).

Selon le dictionnaire des soins infirmier : la santé est un état dynamique susceptible de variations qui nécessitent une adaptation de l’Homme à son environnement. Cet état le rend apte à assurer les étapes de la vie, à en affronter les agressions et à vivre en harmonie avec lui-même et avec les autres.

3.  La maladie :

Altération de la santé qui se traduit notamment par un ensemble de rupture d’ordre physique, mentale et/ou sociale, et se manifeste par les symptômes objectifs et subjectifs.


III.    Soins et théories :


Les infirmiers soignent sans se référer à une théorie particulière. Néanmoins un soin ne exister sans un minimum de théorie.

Avec l’observation et l’analyse, on va se former notre propre théorie
è Va donner du sens à sa pratique.
è Avec l’expérience on va se former notre propre théorie en soins infirmier.

Il y a 23 théories en soins infirmier, classées en 4 grandes écoles de pensée :

Ø  Les besoins
Ø  L’interaction
Ø  Des effets souhaités
Ø  De l’être humain unitaire.

1.    L’école des besoins :

Elle se pose la question : « Que font les infirmières ? »

Selon eux, le soin est centré sur l’indépendance de la personne, dans la satisfaction de ses besoins fondamentaux.

Idée centrale : l’infirmier va remplacer la personne malade qui, pour un temps, ne peut accomplir elle-même certaine activités liées à sa santé. Il/elle va l’aider à recouvrer son indépendance (le plus tôt possible) dans la satisfaction de ses besoins.

Pour Virginia HENDERSON, il existe 14 besoins fondamentaux :

1)    Respirer
2)   Boire et manger
3)   Éliminer
4)   Se Mouvoir et maintenir une bonne posture
5)   Dormir et se reposer
6)   Se vêtir ou se dévêtir
7)   Maintenir sa température
8)   Être propre soigné, protéger ses téguments
9)    Éviter les dangers
10)  Communiquer
11)  Agir selon ses croyances ou ses valeurs
12)  S'occuper en vue de se réaliser.
13) Besoin de se récréer
14) Besoin d'apprendre

La personne pour Virginia HENDERSON est perçu comme ayant des besoins bio-psycho-socio-culturel.
Lorsque que l’un des besoins n’est plus satisfait è maladie.

Virginia HENDERSON a repris les théories d’Abraham MASLOW :


L’idée de ce dernier est 5 groupes de besoins hiérarchisés du bas vers le haut.

Pour eux, quelqu’un en santé est autonome.
Et quelqu’un de malade est dépendant.

Définitions :

Autonomie : capacité d’agir et de choisir par soi-même. Possibilité d’effectuer sans aide les principales activités de la vie courante (de satisfaire ses besoins fondamentaux).

La dépendance : c'est l’incapacité à subvenir par soi-même à ses propres besoins sans aide d’une tierce personne. Elle a pour critère l’âge : total dépendance à la naissance è diminue peu à peu è vieillesse, de nouveau besoin des autres.

Virginia HENDERSON et Dorothy OREM sont de grandes théoriciennes de cette école.


2.    L’école de l’interaction :

Cette école se pose la question : « Comment les infirmières font-elles ce qu’elles font ? »

Apparu dans les années 50, à l’époque où la théorie psychanalytique prévalait.

Ils ont un autre concept de l’Homme :

L’Homme est un organisme vivant dans un état d’équilibre instable et qui lutte pour atteindre un état d’équilibre parfait qu’il atteindra qu’à sa mort.


Pour cette école, la mort n’est pas un échec, mais le terme d’un processus de vie, d’un état d’équilibre parfait.

Avec un processus d’interaction entre infirmières et patients.
Ä Chaque relation implique la possibilité de conflits (sentiments, croyances, actions, …).

Pour cette école une infirmière vraiment pro va essayer de comprendre son propre comportement et va aider les autres (patients et équipe de soins) à identifier les difficultés ressentis.

Hildegarde PEPLAU est orienter soins et psychologie. Selon elle, le soin se réalise en 4 phases :
·        orientation
·        identification
·        exploitation
·        résolution

Ceux sont des phases de relation d’aide permettant à la personne malade d’identifier elle-même ses difficultés et de s’en sortir.


  1. Orientation :

Phase d’accueille (1ère rencontre) avec un patient (il a besoin d’aide, mais il ne le sait pas encore).
Ä Permettre au patient d’exprimer son besoin d’aide.


  1. Identification :

Le patient doit reconnaître quelqu’un avec qui il se sentira le mieux pour répondre à son besoin d’aide.

  1. Exploitation :

Il va exploiter les ressources et les possibilités qu’offrent le soignant.

  1. Résolution :

Le soignant doit aider le patient à se détacher peu à peu de lui.


Pour cette école,  soin = action humaine.
è La personne malade est capable de reconnaître son besoin d’aide. La maladie est considérée comme une expérience de la vie è Elle permet la croissance et le développement.

Processus d’interaction entre une personne ayant besoin d’aide et un soignant pouvant lui apporter son aide.



3.    L’école des effets souhaités :

Elle se pose la question : « Pourquoi les indes font-elles ce qu’elles font ? »

Cela les a amené à la conceptualisation des résultats des les soins infirmier.

Selon eux, l’Homme est un être bio-psycho-social, en interaction permanente avec un environnement changeant.

Pour vivre en harmonie avec un monde changeant, il nous faut mettre en place des mécanismes d’adaptations biologique, psychologique, ou social.

Chaque personne a ses propres qualités d’adaptations.
La réponse à un stimulus doit être suffisamment efficace pour permettre l’adaptation à son environnement.


Les Buts :

Rétablir un équilibre entre l’être humain et son environnement, de préserver un peu son énergie.

Il existe 4 modes d’adaptations :

§  physiologique
§  psychologique (estime, image de soi)
§  social
§  relationnel.

La théoricienne de cette école : Callista ROY.



4.    L’école de l’être humain unitaire :

« A qui s’adresse les soins infirmier ? »

Théoricienne : Martha ROGER (années 70).

è Orientation SANTE PUBLIQUE.

Pour elle, les termes santé et maladie ne sont pas contraire : c'est le processus de vie.

La santé, c'est la réalisation continue de soi-même et la maladie s’intègre à la santé.
è Elle fait partis intégrante d’un processus de changement.


Pour elle, le soin c'est favoriser l’harmonie entre l’Homme et l’environnement.
ÄSuppression des inégalités sociales générant des changements de comportement pour favoriser la santé.

è Idée même de la SANTE PUBLIQUE





CONCLUSION :


 Les théories de soins infirmier sont souvent complexes à identifier et à mettre en œuvre. C'est pourquoi la plupart des infirmiers utilisent la théorie de Virginia HENDERSON pour pratiquer des soins.
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