Hygiène hospitalière
Published on: mercredi 26 mars 2014 //
infirmiere auxiliaire
§ Hygiène : Ensemble des
principes, des pratiques individuelles ou collectives visant à la conservation
de la santé, au fonctionnement normal de l'organisme : Avoir une
bonne hygiène de vie. Hygiène alimentaire.
§ Ensemble des soins apportés au corps pour le
maintenir en état de propreté : Hygiène du cuir chevelu.
§ Qualité de quelqu'un qui respecte les principes
visant à conserver la santé et la propreté.
§ Ensemble des conditions sanitaires des lieux
publics et des lieux de travail.
Par extension, on parle aussi d'« hygiène de vie », « hygiène alimentaire » et d'« hygiène mentale » pour des actions et activités
permettant de prévenir l'apparition de troubles, comme la pratique d'un sport,
l'abstention de fumer ou de boire de l'alcool, par exemple.
Hygiène hospitalière :
Discipline ayant pour objet la prévention des maladies infectieuses à l'hôpital
et dans les établissements de soins.
L'hygiène hospitalière fait
partie intégrante de l'activité et de la qualité des soins des hôpitaux. Elle
est surtout orientée vers la prévention et la lutte contre les infections
nosocomiales (contractées en milieu hospitalier), dont sont chargées les équipes
opérationnelles d’hygiène qui sont maintenant présentes dans tous les hôpitaux.
La santé :La santé est
un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste
pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité.( définition
de l’organisation mondiale de la santé)
L'asepsie consiste à empêcher
la contamination d'une zone ou d'une surface par des micro-organismes étrangers (bactéries, parasites...). Ce concept
émerge de la théorie de Pasteur selon laquelle les micro-organismes existent
dans l'environnement, les poussières, l'air, le sol, pouvant entraîner des
maladies infectieuses lorsqu'ils contaminent le corps humain.
L'antisepsie : est une opération au résultat momentané permettant
d'éliminer les micro-organismes au niveau des tissus vivants par application
d'un produit antiseptique.
Chapitre I :INFECTIONS NOSOCOMIALES
1 DÉFINITION
Le
terme nosocomial est issu du grec nosos (maladie), komein : soigner.
Selon
l' OMS , une infection nosocomiale - ou
infection hospitalière
peut être définie
comme suit : Infection acquise à l'hôpital par un patient admis pour une
raison autre que cette infection. Infection survenant chez un patient à
l'hôpital ou dans un autre établissement de
santé et chez qui cette infection n'était ni présente ni en incubation
au moment de l'admission. Cette
définition inclut les infections contractées à l'hôpital mais qui se déclarent après la sortie, et
également les infections professionnelles parmi le personnel de l'établissement.
Pour
les infections de la plaie opératoire, on qualifie d'infections nosocomiales
celles survenues dans les 30 jours suivant
l'intervention.
Si il y a mise en
place d'un implant ou d'une prothèse, le délai est d'une année
après
l'intervention.
● Selon le comité des
ministres du Conseil de l'Europe du 25 octobre 1984
Une
infection hospitalière: toute maladie contractée à l'hôpital, due à des micro- organismes,
cliniquement ou microbiologiquement reconnaissables, qui affecte soit le malade du fait de
son admission à l'hôpital ou des soins qu'il y a reçus, en tant que patient hospitalisé ou en traitement ambulatoire,
soit le personnel hospitalier, du fait de son activité, que les
symptômes de la maladie apparaissent ou non pendant
que
l'intéressé se trouve à l'hôpital.
● Selon la circulaire n°
263 du 13 octobre 1988 du décret 88-657 du 06 Mai 1988 (
relatif à l'institution des
comités de lutte contre les infections nosocomiales, il s'agit de :
○ toute maladie provoquée
par des micro-organismes
○ contractée dans un
établissement de soins par tout patient après son
admission,
soit pour hospitalisation, soit pour y recevoir des soins
ambulatoires
○ que les symptômes
apparaissent lors du séjour à l'hôpital ou après
○ que l'infection soit
reconnaissable aux plans clinique ou microbiologique, données
sérologiques comprises, ou encore les deux à la fois.
Ces
caractéristiques concernent aussi les personnels hospitaliers en raison de
leurs
activités.
Une infection est
dite associée aux soins, si elle survient au cours d'une
prise en charge
(diagnostique, thérapeutique, palliative, préventive ou éducative) d'un patient et si elle n'était ni présente, ni
en incubation au début de la prise en charge. Lorsque l'état
infectieux au début de la prise en charge n'est pas connu précisément, un délai d'au moins 48 heures ou un délai supérieur à
la période d'incubation est couramment accepté pour définir une IAS.
2- LES GERMES EN CAUSE
Les
agents infectieux responsables des infections nosocomiales sont des
micro-organismes
:
parasites et champignons, bactéries, virus, agents transmissibles non
conventionnels (ATNC) tel que les prions.
Chaque
individu est porteur d'une flore qui lui est propre.
Les
zones "d'habitat" préférentiel des micro-organismes sont les :
● zones de plis :
aisselles, plis sous-mammaires, ombilic, mains, sillons inter-digitaux,
ongles, périnée, plis inguinaux
● zones pileuses :
cheveux et barbe, aisselle, pubis
● muqueuses : nez et
bouche, muqueuses génitale et anale.
3 - LES
TRANSMISSIONS
Une
infection peut être générée par :
● des micro-organismes
provenant d'un environnement contaminé : l'infection est dite exogène
● des germes hébergés par
le patient : l'infection est dite ENDOGENE
3.1 - Les infections exogènes ou infections croisées
La transmission des
infections exogènes fait intervenir des sources de contamination ou
réservoir
de germes. Ces réservoirs de germes sont représentés :
● par des éléments
inanimés contaminés : objet, air, surface, aliments, etc....
● par des êtres humains :
le personnel, les visiteurs et les malades eux-mêmes.
Il
existe quatre modes de transmission exogène :
Par
contact
Il
peut être direct de la source au patient, ou indirect par l'intermédiaire d'un
"support" entre la source et le patient (mains, objets,..). La
transmission manu-portée est prépondérante
dans
ce mode d'infestation
Par
gouttelette
Ce
sont des sécrétions du rhino-pharynx ou du tractus respiratoire, la source est
alors proche du patient.
Par
voie aérienne
Il
s'agit de microorganismes sur support de poussière ou de cellules squameuses,
la source peut être distante du patient.
Par
dispositifs médicaux, produits biologiques, aliments
Dans ce cas il n'y a
pas nécessité de multiplication des micro-organismes sur le support pour que le risque de transmission existe.
3.2 - Infection endogène ou auto-infection
La
flore résidente constitue une véritable barrière bactérienne renforçant les
défenses immunitaires de l'individu en le protégeant contre des
germes potentiellement pathogènes.
L'hospitalisation
entraîne une modification de la flore habituelle du patient au bout de 5 jours d'hospitalisation.
Certains gestes
invasifs peuvent déplacer des germes d'un endroit où ils sont inoffensifs vers un autre où ils se multiplient différemment et
deviennent pathogènes.
4 - LES
RISQUES INFECTIEUX LIÉS AU MALADE
Certains patients
sont plus à risques de contracter une infection nosocomiale. Il s'agit de patients porteurs de
pathologies chroniques :
● diabète
● insuffisance rénale
● insuffisance hépatique
● incontinence urinaire
● immunodépression (,
leucopénie, leucémie, cancer, SIDA)
Certaines
pathologies aiguës motivant l'hospitalisation
:
● polytraumatismes
●
brûlures
Etat nutritionnel perturbé
La dénutrition est un facteur favorisant important pour tous les sites
d'infection.
L'obésité favorise les abcès pariétaux post-opératoires.
De
plus l'âge (avant 1 an et après 65ans) peut être un facteur de risque majoré
5 - LES RISQUES INFECTIEUX LIÉS AUX SOINS
La
nature et la qualité des soins qu'ils soient diagnostiques ou thérapeutiques,
influent sur
le
risque de contracter une infection nosocomiale. Nous retrouvons notamment :
Les
interventions chirurgicales
Le risque d'infection
de plaie opératoire est inégal selon le type d'intervention pratiquée.
Ceci
a amené à formaliser une classification des interventions selon la probabilité
de contamination de la plaie opératoire (Classification
d'Altemeier).
Les
actes invasifs
Dans le cadre de
l'activité des actes en obstétrique et néonatalogie, on retrouve surtout le
sondage urinaire, le cathétérisme
veineux, la ponction,
l'intubation-ventilation, la
coelioscopie, le drainage de liquide amniotique
Par
ailleurs d'autres facteurs interviennent :
Certains
traitements diminuent la résistance à l'infection
corticothérapie
prolongée
radiothérapie
chimiothérapie
anti-cancéreuse.
Les
insuffisances dans l'organisation des soins
Toute
insuffisance dans l'organisation des soins créent de nouvelles portes d'entrée
potentielles
d'infection.
Cinq types d'erreur sont particulièrement lourdes de
conséquences:
● hygiène des mains défectueuse
● désinfection
insuffisante
● asepsie insuffisante
● stérilisation inefficace
● antibiothérapie aveugle.
Une
antibiothérapie aveugle peut entraver la multiplication bactérienne, en
s'opposant :
● à la synthèse de la
paroi bactérienne (ex : penicilline, vancomycine)
● à la fabrication des
protéines bactériennes (ex : aminoside, erythromycine)
● à la synthèse du
matériel génétique de la bactérie (ex : quinolone, sulfamides)
Les bactéries
développent alors des mécanismes de résistance. Cette utilisation abusive sélectionne les bactéries résistantes à un ou
plusieurs antibiotiques
Chapitre II : NETTOYAGE DES LOCAUX ET DES SURFACES
On retrouve ici le concept d'asepsie
progressive : l'entretien des locaux ne demandera pas les mêmes exigences selon les zones : (différentes
classification selon les ouvrages).
● La
zone 1 n'accueillant pas de malades, les exigences d'hygiène sont à rapprocher
de
celles d'une simple collectivité.
● La zone
2 regroupe les secteurs de malades non infectieux ou non hautement sensibles.
● La zone 3 regroupe les
patients plus fragile, l'objectif sera d'éviter la propagation des germes.
● La zone 4 concerne les
patients au bloc opératoire, les technique et méthode de travail tendront à obtenir une ultra-propreté en évitant l'apport de germes
extérieurs.
1- Les deux types de nettoyage
Deux types de nettoyage peuvent être
utilisés, qui, tous deux, sont des procédés de contact utilisant un produit, un
textile, et une action mécanique (main ou machine).
Nettoyage : Opération d'élimination des salissures (particules,
biologiques, liquides...).Pour
ce nettoyage "simple", on utilise
un produit détergent : il s'agit d'un produit nettoyant ne contenant pas d'agent anti-microbien .
Bio-nettoyage : procédé de nettoyage d'une zone à risque,
destiné à réduire
momentanément la
biocontamination d'une surface.
Il est obtenu par la
combinaison appropriée :
• d'un
nettoyage à l'aide d'un détergent
• d'une
évacuation des produits utilisés et de la salissure à éliminer
• de
l'application d'un désinfectant.
Le bio-nettoyage
s'effectue soit en un seul temps, à l'aide d'un produit détergent-désinfectant,
soit en 3 temps : détergent, rinçage à l'eau, puis application du désinfectant.
Les objectifs du
bio-nettoyage sont fixés en fonction du niveau du risque de la zoned'application.
Le nettoyage est à réserver aux zones à faible risque biologique, et le
bionettoyage est fortement recommandé pour les zones de risque 2, 3, 4.
2- LA
TECHNIQUE DE NETTOYAGE
Elle doit satisfaire
aux objectifs définis : non contaminante, efficace, et faisable en termes
'ergonomie, de temps et de coût.
Sont à proscrire les
méthodes qui utilisent le même matériel et la même solution de nettoyage pour
plusieurs locaux, de même que celles produisant des particules aériennes ou
liquides (balayage à sec, aspiration sans filtres…
Le matériel
Le choix se fait en
fonction de la technique (humide, individualisée) et de l'obligation de
désinfecter ce matériel
après chaque emploi. Sont autorisés :
● Textiles recyclables
thermorésistants
● Textiles à usage
unique
● Supports sans
bois avec ou sans réservoir
● Aspirateurs
munis de filtres à très haute efficacité ou centrale de vide située en étage.
Sont
défendus
● les
"serpillières"
● les éponges
● supports avec
bois
● aspirateurs non
munis de filtres à très haute efficacité
.
L'entretien
Jeter les textiles à usage unique ou laver en
blanchisserie, à haute température les textiles recyclables évacués en sacs
imperméables .
Bionettoyage par immersion ou application d'un textile sur
le reste du matériel d'entretien (chariot, support, seaux, etc,
En conclusion ,pour assurer un service de nettoyage efficace il faut :
-
du personnel formé,
-
des protocoles,
-
des contrôles.
Chapitre III :LE
TRAITEMENT DES DECHETS HOSPITALIERS
Définition des déchets
Au
Maroc laloi n° 28-00 de 2006 relative à la gestion des déchets et leur
élimination définie les déchets comme « tous résidus résultant d'un processus
d'extraction, exploitation, transformation, production, consommation,
utilisation, contrôle ou filtration, et d'une manière générale, tout objet et
matière abandonnés ou que le détenteur doit éliminer pour ne pas porter
atteinte à la santé, à la salubrité publique et à l'environnement».
On peut dire qu’un déchet est
l’ensemble de substances ou de matériaux résultant d’un processus de
production, de transformation d’un ou de plusieurs produits, dont la détention
ou le dépôt risque de nuire à la collectivité et à son environnement.
Force est de constater, que la protection de la santé, la salubrité publique et
l’environnement sont pris en considération dans la définition de déchets afin
de donner plus de valeur à la gestion de ces déchets toutes en respectant l’environnement.
Définition des les déchets hospitalier : déchet issu des
activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif, palliatif ou
curatif dans les domaines de la médecine humaine ou vétérinaire et tous les
déchets résultant des activités des hôpitaux publics, des cliniques, des
établissements de la recherche scientifique, des laboratoires d'analyses
opérant dans ces domaines et de tous les établissements similaires»
Dans cette définition, on constate qu’il y a
deux types de déchets hospitaliers. Le premier type concerne tous les déchets
issus des activités en relation direct avec les domaines de la médecine humaine
ou vétérinaire et le deuxième type tous les déchets résultant de l’activité des
établissements sanitaires. Ces derniers produisent non seulement des déchets
proprement médicaux et pharmaceutiques mais aussi des déchets ménagers et
assimilés.
1. La classification internationale des déchets hospitaliers
Selon les directives techniques données par
la Conférence des Partis signataires de la Convention de Bâle sur le contrôle
des Mouvements Transfrontaliers des déchets dangereux et leur élimination
(décembre 2002), les déchets de soins médicaux sont classés comme suit:
a. Les déchets de soins médicaux sans risques
Comprennent tous les déchets n’ayant pas
été infectés .Ils sont similaires aux ordures
ménagères ou municipales courantes et peuvent être traitées par les services
municipaux de nettoyage. Ils représentent entre 75% et
90%de la quantité totale des déchets de soins médicaux produits par les
institutions médicales. Ils peuvent être répartis en trois groupes:
v Les
déchets recyclables : Ils comprennent le papier, les caisses en carton, les plastiques ou métaux non contaminés, les cannettes ou
verres recyclables, si une industrie de
recyclage existe dans le pays.
v
Les déchets de soins médicaux
biodégradables : Cette catégorie inclut par
exemple, les restes alimentaires, les déchets de jardins pouvant être compostés.
v
Les autres déchets non
dangereux : Sont inclus dans cette catégorie,
tous les déchets ne présentant pas de dangers et n’appartenant pas au 1er et
2ème groupe.
b. Les déchets biomédicaux et déchets de soins médicaux nécessitant une
attention particulière
v
Les déchets anatomiques
humains : Cette catégorie de déchets
comprend les parties anatomiques, organes
et tissus humains et, les poches de sang.
v
Les déchets tranchants et
piquants
v
Les déchets pharmaceutiques .
Les déchets pharmaceutiques sont divisésen 3 classes :
o
Déchets pharmaceutiques non dangereux:Cette
classe comprend des produits pharmaceutiques tels que des infusions de camomille ou les sirops antitussifs qui ne posent pas
de danger lors de leur collecte, stockage intermédiaire et traitement.
o
Les déchets pharmaceutiques
potentiellement dangereux :Cette classe
comprend les produits pharmaceutiques qui présentent
un danger potentiel lorsqu’ils sont mal utilisés par des personnes non
autorisées. Ils sont considérés comme déchets dangereux et leur gestion
doit se dérouler dans des unités d’élimination appropriées.
o
Les déchets pharmaceutiques
dangereux : Ces déchets pharmaceutiques
comprennent les éléments contenant des métaux
lourds ainsi que les désinfectants
contenant ces mêmes métaux qui à cause de leur composition requièrent un
traitement spécial. Ils doivent être considérés comme déchets dangereux et leur
gestion doit se faire dans des unités d’élimination appropriées.
v
Les déchets pharmaceutiques
cytotoxiques : Les déchets pharmaceutiques
cytotoxiques sont ceux qui peuvent provenir de l’utilisation(administration aux
patients), de la fabrication et de la préparation de produits pharmaceutiques
avec un effet cytotoxique (antinéoplasique). Ces substances chimiques peuvent
être divisées en six groupes principaux: les substances alkylées, les anti-métabolites, les antibiotiques, les plantes
alcaloïdes, les hormones et les autres. Un risque potentiel pour les
personnes qui manipulent les produits pharmaceutiques cytotoxiques provient
surtout des propriétés mutagènes, carcinogènes
et tératogènes de ces substances. En conséquence, ces déchets posent un
danger et les mesures qui doivent être prises doivent également inclure les
mêmes dispositions que celles requises par la Médecine et Sécurité du travail.
v Les
déchets sanguins et les fluides corporels : Ils
comprennent les déchets qui ne sont pas
catégorisés comme infectieux mais sont contaminés par du sang humain ou
animal, des sécrétions et des excrétions.
c. Les déchets infectieux et hautement infectieux
Dans cettecatégorie, on distingue deux
groupes dépendant du degré d’infection qui leur est attribuée.
v Les
déchets infectieux : Les déchets de ce type proviennent
typiquement des lieux suivants : les salles d’isolation des hôpitaux ;
les salles de dialyse ou les centres de traitement des patients
infectés par les virus de l’hépatite (dialyse jaune) ; les unités de
pathologie ; les salles d’opérations ; les cabinets médicaux et les laboratoires
qui traitent spécialement les patients souffrant des maladies citées plus haut.
v Les
déchets hautement infectieux : Ils
comprennent, Toutes les cultures microbiologiques dans lesquelles un
quelconque type de multiplication d’agents pathogènes s’est produit. Ils
sont produits dans des instituts travaillant dans le domaine de l’hygiène, de
la microbiologie et de la virologie ainsi que des laboratoires, des cabinets
médicaux et établissements similaires. Les déchets de laboratoire (cultures et
stocks contenant des agents biologiques viables artificiellement cultivés pour
augmenter leur nombre de manière significative, y compris les contenants et les
équipements utilisés pour transférer, inoculer et mélanger des cultures
d’agents infectieux et les animaux de laboratoire contaminés).
d. Les autres déchets dangereux
Cette catégorie de déchets n’appartient
pas exclusivement au domaine médical. Elle comprend les substances
chimiques gazeuses, liquides et solides à haute teneur en métaux lourds
comme les batteries, les conteneurs pressurisés, etc.
Les déchets à haute teneur en métaux lourds
et leurs dérivés sont potentiellement très toxiques.Ils sont considérés comme
un sous-groupe des déchets chimiques et doivent être traités comme tels.
Les conteneurs pressurisés se
composent de conteneurs pleins ou vides ou, de boites métalliques d’aérosol,
contenant du liquide, gaz ou poudre sous-pression.
e. Les déchets de soins médicaux radioactifs
Les déchets radioactifs comprennent les
liquides, gaz et solides contaminés par des radionucléides
dont les radiations ionisantes ont des effets génotoxiques. Les rayons
ionisants qui concernent la médecine incluent les rayons X et γ ainsi que les particules α- et β -.
La classification nationale des déchets hospitaliers :
Le décret du21 mai 2009 relatif à la
gestion des déchets médicaux et pharmaceutiques a prévu une classification des
déchets hospitaliers selon la spécificité et la nature du risque qui peuvent
engendrer en cas de manipulation.
L’article 3 dudit décret a classé ces déchets
en quatrecatégories. Ces catégories sont classées comme suit :
v Catégorie
I
:Cette catégorie comporte quatre types de déchets : les déchets comportant un
risque infectieux, les organes et tissus humain ou animaux non identifiables,
le matériel piquant et tranchant, et les produits et dérivés sanguins.
o Les
déchets comportant un risque d’infection (DCRI) :
Les déchets comportant un risque d’infection contiennent des micro-organismes
viablesou des toxines susceptibles de causerdes maladies à l’homme ou à
l’animal.Ces déchets provenant des services de médecine, de chirurgies par des
maladies infectieuses, de réanimation, d’hémodialyse (liquide biologique,
objets souillés), desblocs opératoires et des laboratoires.
o Les
organes et tissus humain ou animaux non identifiables :
Les déchets anatomiques sont des pièces opératoires, membres d’amputation,
tissushumains, provenant des blocs opératoires, des salles d’accouchement, des
laboratoiresd’anatomopathologie.
o Les
produits piquants et tranchants : Plusieurs
objets peuvent devenir des déchets piquants et tranchant après leur
utilisation, lors des activités de soins aiguilles à suture ou à injection,
ampoules, seringues, lames debistouri, rasoirs etc.…
o Les
produits et dérivés sanguins : Le sang et
ses dérivés, le matériel à usage unique provenant des unités de dialyse,
deslaboratoires d'analyse, des blocs opératoires (circuits de circulation
extracorporelle),membranes et reins à usage unique et Les déchets des centres
de transfusion sanguine.
v Catégorie
II :
Cette catégorie se compose de deux types : Les médicaments et produits
chimiques et biologiques non utilisés, avariés ou périmés et les Déchets
cytostatique et cytotoxique.
v Catégorie
III :
Organes et tissus humains ou d'animaux aisément identifiables par un non
spécialiste, ce type de déchets se diffère des organes et tissus humains ou
d’animaux non identifiables.
v Catégorie
IV :
Les déchets ménagers et assimilés se composent de plusieurs types et sont
semblablesaux déchets domestiques :
o Les
déchets hôteliers ou d'hébergement : Ces déchets,
qui ne comportent pas de déchets issus des lits des malades, sont constitués
des déchets de nettoyage, des récipients divers, de produits d'entretien, de
poussières… etc. En plus des sacs en plastiques et des sacs en papiers
contenant des déchets domestiques divers.
o Les
déchets de restauration : Ils correspondent aux déchets
habituels d'une cuisine, d'un libre-service de restauration rapide ou de
magasin. Déchets d'emballage (cartons, cageots, boîte de conserve,...), déchets
d'épluchures et de préparations alimentaires, repas non servis et denrées non
consommées, vaisselle cassée, objets à usage unique (serviettes, barquettes,
plats,...).
o Les
déchets de jardin : ils contiennent des feuilles et
fleurs fanées, des branches et gazon coupé…etc.
Risques associés aux déchets biomédicaux
et aux déchets de soins médicaux
1. Typologie des risques
a. Risques associés aux déchets infectieux :
Les
déchets infectieux peuvent contenir une grande variété de micro-organismes
pathogènes, qui peuvent infecter le corps humain par les voies suivantes :
absorption par une fissure ou une coupure de la peau (injection),absorption à
travers les muqueuses et, plus rarement, inhalation ou ingestion.
b. Risques associés aux déchets piquants ou tranchants
Les
déchets piquants ou tranchants peuvent non seulement provoquer des coupures et
des perforations, mais aussi infecter les plaies par les agents qui les avaient
auparavant contaminés. En raison de ce double risque de blessure et de
transmission d'une maladie, la gestion de ces déchets est considérée comme
problématique. Les principales maladies préoccupantes sont des infections
transmissibles par introduction sous-cutanées de l'agent, par exemple, les
infections virales empruntant la voie sanguine.
Les
aiguilles de seringue sont une source d'inquiétudes particulière car elles
constituent une proportion importante des déchets piquants ou tranchants, et
sont souvent contaminées par le sang des patients.
c. Risques associés aux produits chimiques et pharmaceutiques
Nombre
de produits chimiques et pharmaceutiques utilisés dans les établissements de
soins médicaux sont des produits chimiques dangereux, toxiques, corrosifs,
inflammables, réactifs, explosifs, sensibles aux chocs, cytotoxiques ou
génotoxiques . On retrouve une partie de
ces produits dans les déchets biomédicaux et les déchets de soins médicaux,
après leur utilisation ou lorsqu'ils deviennent inutiles. Parmi ces produits on
trouve le mercure contenu dans les thermomètres, piles et sondes. Aussi les
désinfectants forment un groupe particulièrement important de produits
chimiques dangereux.
Ces
produits peuvent provoquer des effets très toxiques, par exposition aiguë ou
chronique, et des lésions, y compris des brûlures. L'absorption de substances chimiques
ou pharmaceutiques à travers la peau ou les muqueuses, ou encore par inhalation
ou ingestion, peut entraîner une intoxication.
Les résidus chimiques rejetés
dans les eaux d'égout peuvent avoir des effets toxiques sur le fonctionnement
des stations de traitement des eaux usées utilisant des processus biologiques,
ou sur les écosystèmes naturels des milieux récepteurs.
d. Risques associés aux déchets cytotoxiques
La
gravité des risques qui menacent le personnel de soins médicaux manipulant
desdéchets cytotoxiques résulte de la combinaison des effets de la substance
toxique et de l'ampleur de l'exposition pouvant intervenir pendant la
manipulation ou l'élimination de ces déchets. Une exposition à des substances
cytotoxiques peut se produire dans le cadre de soinsmédicaux, au cours de la
préparation de ces substances, avant le traitement. Les principales voies
d'exposition sont l'inhalation de poussières ou d'aérosols, l'absorption
cutanée oul'ingestion de nourriture entrée accidentellement en contact avec des
médicaments, des produits chimiques ou des déchets cytotoxiques
(antinéoplasiques), ou le contact avec des sécrétions provenant de patients
traités par chimiothérapie.
e. Risques associés aux déchets radioactifs
L'exposition aux rayonnements provenant de
sources de haute activité, comme celles utilisées en radiothérapie, peut
entraîner des lésions susceptibles d'être graves, allant de brûlures superficielles
à des décès prématurés. Les déchets radioactifs produits par la médecine
nucléaire présentent une activité beaucoup plus faible que les sources
précédemment mentionnées et il est peu probable qu'elles provoquent de tels
dommages, mais tous les niveaux d'irradiation sont considérés comme comportant
un risque, bien que faible, de cancérogenèse.
2. Personnes à risque
Les principaux groupes à risque sont les
suivants :
v médecins,
infirmières, personnel ambulancier et agents de nettoyage des hôpitaux;
v patients
présents dans les établissements de soins médicaux ou recevant des soins à
domicile;
v travailleurs
assurant des prestations de services pour les établissements de soins médicaux,
comme par exemple le personnel des blanchisseries, des entreprises de
transport, des installations d'élimination des déchets, y compris les
incinérateurs, et les personnes participant au tri et à la récupération de
matériaux à partir des déchets;
v utilisateurs
finals incompétents ou involontaires comme les pilleurs de poubelles et les
clients des marchés secondaires de l'occasion (c'est-à-dire, ménages,
dispensaires locaux, etc.).
En raison de la fréquence grandissante des
abus médicamenteux et du développement des soins à domicile, y compris la
dialyse, les risques associés aux petites sources diffuses de déchets
biomédicaux et de déchets de soins médicaux ne doivent pas être négligés.
3. Risque pour la population générale
l’OMS a estimé qu’en 2000, 23 millions
d’infections par les virus de l’hépatite B, de l’hépatite C et de
l’immunodéficience humaine (VIH) avaient été provoquées par des injections
avec des seringues contaminées. De telles situations sont très probables
lorsque les déchets d’activités de soins sont déposés dans des décharges non
contrôlées auxquelles le public a facilement accès: les enfants sont
particulièrement exposés au contact avec des déchets infectieux.
Le contact avec des produits
chimiques toxiques, tels que les désinfectants, peut être à l’origine
d’accidents lorsqu’ils sont accessibles au public.
4. Risque pour l’environnement
En plus des risques pour la santé dus au
contact direct, les déchets d’activités de soins peuvent avoir un impact
négatif pour la santé humaine, ainsi lorsque les déchets sont éliminés dans
une fosse qui n’est pas isolée ou qui est trop proche des sources d’eau, l’eau
peut être contaminée. Si les déchets d’activités de soins sont brûlés en
plein air ou dans un incinérateur dont les émissions ne sont pas contrôlées
(ce qui est le cas avec la plupart des incinérateurs des pays en
développement), il peut y avoir émission dans l’air de dioxines, de furannes et
d’autres polluants toxiques, qui peuvent être à l’origine de maladies graves
chez les personnes qui inhalent cet air.
Caractéristiques
du matériel et des fournitures
a. Les containers
ils doivent être :
v Rigides
étanches, solides et résistants au claquage et à l’écrasement selon les
conditions normales d’utilisation ;
v Résistant
à des éventuelles perforations internes ou externes selon la catégorie des
déchets ;
v Menu
de deux fermetures, une provisoire et une autre définitive ;
v Ne
dégageant pas des émissions par combustion ; Autoclavable et incinérable
v Jaune
pour les piquants tranchants et muni d’ouvertures pour extraction des aiguilles
et cassure des lames de bistouri…..
b. Les sacs
Les sacs doivent répondre au moins aux spécifications
suivantes :
v Fabriqué
en polyéthylène ou polypropylène avec une épaisseur minimum de 0,2 mm ;
v De
couleur rouge pour les déchets à risque
infectieux, marron
pour les déchets chimiques et toxiques et une autre couleur (à part le noir)
pour les déchets ménagers ;
c. Les poubelles
Les capacités des poubelles sont en fonction
des niveaux d’utilisation. Elles sont fixes de 10 à 30 litres (au niveau du
lieu de production des déchets) Toutes les poubelles doivent avoir des couvercles
et celles de petite capacité seront munies de pédales.
d. Chariot de collecte des déchets
Les chariots doivent être adaptés et
réservés à la collecte des déchets. Ils doivent être à parois lisses. Ils
doivent également être systématiquement lavés et désinfectés avant leur
retour. Leurs caractéristiques techniques doivent permettre la sécurité du
personnel et de la population à l’égard
des risques liés à la nature des déchets transportés.
Description du processus de gestion des
DASRI
Le processus de gestion de ces déchets (matières premières) se résume
aux :
v Le conditionnement ;
v La collecte ;
v Le pesage ;
v Le transport ;
v Le Traitement.
A. Tri, conditionnement et
collecte
1. Le Tri
Cette opération se fait par le soin du corps médical (médecins,
infirmier, aides soignants, stagières…….
a. Sacs
Des sacs (volume 80litres) de couleur rouge rigide, et comportant :
v
signe de danger,
v
code de barre,
v zone réservé au nom de l'hôpital : service ; poids et date de
remplissage (ramassage).
Ces sacs faciliteront la procédure du tri des déchets hospitaliers par
le personnel de santé de l’hôpital et vont nous permettre de détecter le
contenu et la provenance du sac sans avoir recours à son ouverture. Ces sacs
seront à la disposition de l’hôpital en quantité suffisante et optimale
Dans le but de lutter contre les infections nosocomiales des sacs
individuels transparents seront proposés pour y mettre les déchets individuels
de chaque malade, et à l'intérieur du bloc opératoire afin d'éviter le contact
de près des personnels de soins et/ou des malades hospitalisés
b. Containers
Les containers sont de différentes capacités :
v
Des containers (boîtes pour
piquants et tranchants) de différentes capacités (5L ; 4L ;
2L et 1.5L), de couleur jaune et jaune transparent, étiquetés par la
signalisation de danger.
c. Chariots
Des chariots à roues en plastique, lavables ; fermés afin de
faciliter la collecte des déchets en toute sécurité à l’intérieur de l’hôpital.
La collecte sera assurée par un collecteur habillé d'une tenue
imperméable, de couleur jaune et le signe biologique de danger (répondant aux
normes de sécurité dans la matière).
Le collecteur sera doté d'un masque protégeant ses voies respiratoires,
des gants épais protégeant ses mains contre les éventuels accidents de piqûres
d'aiguilles ainsi que d'autres accessoires connus dans le milieu médical
(bonnet, charlotte etc.).
La société responsable du traitement des déchets doit disposer d'une
balance électronique avec système d'impression du poids et date, afin d'assurer
la pesée des déchets hospitaliers.
B. Stockage, transport et
traitement
1. Stockage des contenaires
a. Au niveau de l’hôpital
Pour les déchets hospitaliers de catégorie 1 collectés dans les
Containers bleus (100
litres ) et jaunes et rouges (30 litres et 60 litres ), la durée de
stockage ne doit pas dépasser 48h. Toutefois il faut procéder au déchargement immédiatement une
fois que les containers sont remplis.
b. Au niveau de l’unité
Une pièce de 20m2 (petite surface pour mieux gérer le stock)
est réservée au stockage des DASRI préalablement conditionnés dans des
containers réservés à cette fin, pour une durée de 24h à 4°C . Les containers seront
sortis au fur et à mesure vers les machines de traitement
le transport des déchets
s’effectuera dans des :
v
Containers de 100 litres , fermeture
avec joint et cercle, étanche ; hermétique,(de couleur bleue)
v
Containers jaunes de capacité 30 litres avec fermeture
hermétique, étanche, et avec signalisation du risque biologique (normes NF X
30-505) et
v Containers de couleur jaune capacité de 60 litres , aux normes
européennes NF X30-505.
La désinfection des camions se fera après chaque déchargement par des
systèmes spécifiques de désinfection approprié à ce type de véhicules .
Le réceptionniste (l’opérateur du traitement) doit dûment viser sur la
fiche de collecte des déchets lors de tout déchargement des containers remplies
de DASRI. Une pièce réfrigérée est réservée pour garder les déchets
hospitaliers en bonnes conditions en attente de les traiter au fur et à
mesure : le délai de stockage ne dépasse pas 24 heures.
L'ensemble des containers sera désinfecté régulièrement avec de l'hypochlorite concentré à 45° et traité pour
éliminer les odeurs nauséabondes.
Les déchets prétraités peuvent être éliminés soit par incinération, soit par stockage dans une installation de stockage de déchets non
dangereux, selon les modalités habituelles relatives aux déchets non dangereux
de toutes origines.
Le traitement des déchets contaminés hospitaliers (DASRI = déchets
d’activité de soins à risques infectieux) se déroule en 2 phases
principales : les déchets sont d’abord broyés afin d’atteindre une taille inférieure à 20mm ; ils sont
ensuite traités en étant portés à une température
d’environ 100°C et maintenus à cette
température pendant 1h afin de détruire tous les micro-organismes présents.
Figure 1 – Les différentes phases de traitement
1. Un container (170 ou 200 gallons / 660 ou 770 litres) est
installé sur le skip de chargement (2°). Ce dernier monte le container après
avoir effectué la pesée (1°) et le déverse dans la trémie d’alimentation (3°).
Le tout se fait automatiquement.
2. La trémie d’alimentation s’ouvre automatiquement à l’aide d’un
vérin hydraulique lors de l’arrivée d’un container. La trémie d’alimentation
possède également un extracteur d’air (Série 250 - Ecosteryl uniquement) qui
crée une dépression lors de son ouverture afin d’empêcher l’envolée des
poussières de déchets contaminés. Le flux d’air est envoyé dans un caisson de
traitement (9°) qui désinfecte, filtre et opère un passage sur le lit de coque
de lignite pour effectuer la désodorisation de l’air aspiré ; le flux
d’air n’est rejeté à l’extérieur qu’après ce traitement. Le débit d’air traité
est de 250 m³/h. La trémie comporte également des indicateurs de niveaux
(indication trémie pleine et trémie vide).
3. Une fois le couvercle de la trémie d’alimentation fermé, le
contenu du container est poussé graduellement à l’aide d’un fouloir hydraulique
(11°) et le broyeur (4°) de 37 kW se met en marche. Une grille est placée
sous le broyeur afin d’avoir un broyat de taille maximale de 20mm. Le broyeur
est de type 4 axes avec un système d’antiblocage (possible grâce à un contrôle
de surintensités) : dès que le broyeur bloque sur un déchet, les moteurs
s’arrêtent et repartent dans l’autre sens afin d’éviter de casser les dents des
rotors. Le broyeur a fait l’objet d’une étude spécifique pour le type de
déchets visés.
Figure 2 – Broyeur à 4 axes
4. Le broyat passe ensuite dans la trémie tampon, c’est-à-dire la
trémie sous-broyeur, avant de passer dans la vis de transfert qui amènera les
déchets broyés vers la deuxième phase du traitement. Cette trémie sous-broyeur
comporte également des indicateurs de niveaux.
5. La vis de transfert est une vis de type spirale. L’enveloppe est un tube de 110 mm de diamètre. La vis de transfert amène les déchets dans le tunnel à micro-ondes où ils sont portés à la température de traitement, soit 98°C. Les déchets mettront environ 3 min pour passer ce tunnel.
5. La vis de transfert est une vis de type spirale. L’enveloppe est un tube de 110 mm de diamètre. La vis de transfert amène les déchets dans le tunnel à micro-ondes où ils sont portés à la température de traitement, soit 98°C. Les déchets mettront environ 3 min pour passer ce tunnel.
Le tunnel des micro-ondes (5°) et (6°) est composé de 2 caissons de 12kW
(système breveté). Chaque caisson comporte 6 magnétrons de 2 kW. Le caisson
breveté consiste à utiliser des ondes micro-ondes en stéréo mode avec
polarisation contrôlée du champ, dans une cavité adaptée. Le procédé permet
donc le chauffage « à cœur » des déchets (= chauffage uniforme)
avec une vitesse de montée en température rapide. Le système comporte une
mesure de la température à la sortie du tunnel à micro-ondes afin de vérifier
la qualité du traitement. Un système de régulation ajuste le fonctionnement de
l’appareil de façon à maintenir la température désirée en fin de vie
(régulation sur la puissance des micro-ondes et la vitesse de la vis).
6. Les déchets arrivent ensuite dans la trémie de maintien (7°) en
température (capacité de 500 litres). Celle-ci est maintenue grâce à des
résistances chauffantes. Les déchets resteront dans cette trémie pendant 1h
afin de compléter la décontamination.
7. Une fois cette heure passée, les déchets ressortent de la
machine par une vis d’extraction (8°) (également de type spirale) dans un
container de sortie.
8. Un automate programmable (10°) avec écran à touches assure le
fonctionnement automatique de l’installation ainsi que le contrôle en temps
réel, la régulation et la mémorisation des paramètres de fonctionnement.
Cette nouvelle technologie expérimentée sous l'égide du Conseil
Supérieur d'Hygiène Publique de France, vise à assurer une désinfection des
déchets hospitaliers, les amenant à un niveau de contamination assimilable à
celui des ordures ménagères (élimination par la filière classique des ordures
ménagères à l'exception du compostage).
Chapitre 4 :LES ANTISEPTIQUES
DÉFINITIONS
Les
antiseptiques sont des substances
anti-bactériennes non spécifiques agissant globalement
et rapidement sur les bactéries, virus, champignons et spores.
Pour une souche
donnée, l’antiseptique peut être « statique » s'il inhibe temporairement
l'action du microorganisme, ou « cide
» s'il le détruit.
L'antiseptique
est réservé à l'usage externe car toxique par voie générale.
L'antisepsie :
Action au résultat momentané permettant au
niveau des tissus vivants, dans la
limite de leur tolérance, d'éliminer ou
de tuer les micro-organismes et/ou d'inactiver les virus en fonction
des objectifs fixés. Le résultat de cette opération est limité aux
micro-organismes et/ou virus présents au
moment de l’opération.
Les différents antiseptiques
disponibles permettent en fonction d'objectifs fixés d'atteindre ce résultat.
CRITÈRES DE CHOIX D'UN ANTISEPTIQUE
Le
choix est fonction de :
• L'efficacité
sur l'ensemble des micro-organismes.
• La rémanence
qui est la persistance de l'activité bactériostatique après l'application.
On
privilégie un antiseptique rémanent pour le lavage des mains et la préparation
du champ opératoire.
• La tolérance : un antiseptique ne
doit pas entraîner de toxicité, ou d'allergies trop importantes. Cette tolérance peut être variable selon l'âge ou la zone
d'application.
• La vitesse d'action
: pour réaliser une injection, on préférera un antiseptique à action
rapide (alcoolique généralement).
• Le rapport
coût/efficacité.
• La couleur peut être un critère de choix
secondaire dans certains cas : préparation pré-
opératoire, pose d'un cathéter.
Par
ailleurs, il peut y avoir des interférences
avec les matières
organiques
: tel que pus, souillures, sécrétions qui inhibent de façon variable l'activité
des antiseptiques. Cette caractéristique implique la nécessité de laver un site avant l'application d'un antiseptique.
avec d'autres
antiseptiques,
savons ou autres produits susceptibles d'entrer en contact avec l'antiseptique.
LES RÈGLES D'EMPLOI
● Vérifier la date de
péremption et le délai d'utilisation
● apposer de la
date d'ouverture sur le flacon
● fermer les
flacons après utilisation.
● respecter la
concentrations préconisée
● réaliser les dilutions
d'antiseptiques juste avant leur utilisation dans un flacon nettoyé
et désinfecté. Ne jamais les conserver plus de 24 h .
● ne pas mélanger et/ou
utiliser successivement des antiseptiques de familles différentes
avec un risque d'inactivation ou de toxicité.
● ne pas stocker les flacons d'antiseptiques
dans le placard à médicaments
● proscrire les transvasements
● ne jamais compléter un
flacon partiellement vide
● préférer les conditionnements unitaires,
stériles et prêts à l'emploi.
Remarque : les colorants (éosine,
bleu de méthylène), l'eau oxygénée et l'éther ne sont pas des
antiseptiques efficaces sur l'ensemble des micro-organismes ; ils ne figurent
pas dans le tableau des Normes AFNOR applicables aux antiseptiques et
désinfectants miscibles à l'eau.
Exemples d'antiseptiques majeurs et
leur conditionnement (par ordre alphabétique) : (liste non exhaustive)
- Alcool modifié 70°, flacon
de 250 et 500 mL
- Bétadine dermique®, dose de 10 mL,
flacon de 125 et 500 mL
- Bétadine alcoolique®, dose de 10 mL,
flacon de 125 mL et 500 mL
- Bétadine gynécologique®, flacon de 125
mL et 500 mL
- Bétadine solution®, pour soins de
bouche dose de 10 mL, flacon de 125 mL
- Biseptine®, flacon de 40 mL, 250 mL,
500 mL, pulvérisateur 100 mL
- Dakin Cooper®, flacon de 60 mL, 125 mL,
500 mL et kit AES
- Hibitane champ® flacon de 125 mL et 500
mL, Chlorhexidine alcoolique Gilbert flacon de 125 mL (Chlorhexidine
alcoolique
à 0,5 %)
- Poliodine dermique, dose de 15 mL,
flacon de 45 mL, 100 mL, 500 mL
- Povidone iodée Mylan® : flacon de 125
mL, 250 mL
- Ne sont pas des antiseptiques :
- Eau oxygénée 10 volumes, flacon
de 125 mL
- Eosine 2 %, dose de 5 mL à usage
unique
Remarque
: Les solutions et gels hydro-alcooliques ne sont indiqués que pour la
désinfection des mains et doivent être réservés à cet effet
Chapitre 5 :Le lavage des mains
La
flore cutanée
La peau est une barrière en perpétuelle
évolution, on s'en rend compte quand la peau desquame.
La flore se trouve nombreuse et diverse sur la peau, il existe 2 sortes de flores:
La flore se trouve nombreuse et diverse sur la peau, il existe 2 sortes de flores:
•
La
flore résidente:
Elle fait partie intégrante de la peau, elle est stable.
Cette flore ne pourra jamais être stérilisée, ces germes existent toujours.
Cette flore ne pourra jamais être éliminée en totalité.
Cette flore contribue à la défense de notre organisme en créant un milieu défavorable aux bactéries.
Elle va se reconstituer rapidement quand on cherche à l'éliminer, environ au bout d'une heure.
Cette flore ne pourra jamais être stérilisée, ces germes existent toujours.
Cette flore ne pourra jamais être éliminée en totalité.
Cette flore contribue à la défense de notre organisme en créant un milieu défavorable aux bactéries.
Elle va se reconstituer rapidement quand on cherche à l'éliminer, environ au bout d'une heure.
•
La flore
transitoire ou flore superficielle:
Cette flore est composée de micro-organisme
contractée par contact des personnes ou de leurs sécrétions, des
objets contaminés voire par l'air ambiant.
Cette flore s'implante difficilement dans la peau, par contre, elle s'élimine facilement au lavage.
Cette flore s'implante difficilement dans la peau, par contre, elle s'élimine facilement au lavage.
1- Le lavage simple des mains
Objectifs
: Prévenir la
transmission manuportée
Éliminer la flore transitoire
Indications:
Il s ’agit
du mode de lavage des mains le plus fréquemment utilisé à l’ hôpital
Pour le patient :
Associé aux soins de confort et à
l ’hôtellerie; par extension à l’entourage
Après chaque geste contaminant et avant
chaque activité ou soin au malade
Lors des soins d ’hygiène, de
confort et de continuité de la vie Soins infirmiers non invasifs.
Pour le personnel :
- A la prise et au départ du service
- Après tout geste de la vie courante
Matériel –
Produits
Savon
liquide doux avec distributeur adapté
Essuie-mains
à usage unique (UU) avec distributeur adapté
Poubelle
à commande non manuelle
Technique
:
durée minimale 30 secondes
a) Dénuder mains et
avant bras
b) Mouiller les mains
et les poignets, appliquer une dose de savon
c) Laver chaque main en
massant, espaces interdigitaux
d) Rincer abondamment
pulpe des doigts et les poignets
e) Sécher par
tamponnement avec l’ essuie-mains à UU
g) Fermer le robinet
(si non automatique)avec l ’essuie-main utilisé
h) Jeter l’essuie mains
dans la poubelle sans la toucher avec la main
2 – le
lavage antiseptique
Objectifs du lavage antiseptique (ou
hygiénique)
Éliminer la flore transitoire
Diminuer la flore commensale
Indications
Ce type de lavage des mains doit
répondre à un acte professionnel bien défini :
Geste invasif
Mise en œuvre de techniques d’
isolement
Soin ou technique aseptique: sondage
urinaire, cathétérisme périphérique
Préparation et reconstitution
alimentaire en restauration collective et office alimentaire
Après deux séquences de soins à risque
de contamination chez un même patient ou entre deux patients.
Matériel - Produits
- solution moussante antiseptique (chlorhexidine ou polyvidone iodée) avec
distributeur adapté
- Essuie-mains à usage unique
- Poubelle à commande non manuelle
Technique
: durée minimale une minute
- Mouiller les mains et les poignets,
- Prélever une dose de savon
- Laver chaque main en massant, insister
sur les espaces interdigitaux, pourtour des ongles, la pulpe des doigts et les
poignets
- Rincer abondamment du bout des doigts
vers les poignets
- Sécher par tamponnement avec
l’essuie-mains à UU
- Fermer le robinet (si non automatique)
avec le dernier essuie-main utilisé
- Jeter l’essuie- main dans la poubelle
sans la toucher avec la main
Recommandation:
le
lavage antiseptique est effectué avant
la réalisation de soin avec le point d ’eau le plus proche
3 – le lavage chirurgical
Objectifs
Éliminer la flore transitoire
Réduire la flore commensale de façon
significative (2 à 3 log de 10).
Indications
Acte à haut risque infectieux en
service de soins nécessitant une technique chirurgicale (pose d ’un
dispositif invasif, exemples: cathétérisme central, ponction lombaire...)
Acte chirurgical (en bloc
opératoire, aux urgences, en obstétrique…)
Matériel - Produits
- Solution moussante antiseptique à
large spectre (chlorhexidine ou polyvidone iodée)
- Brosse à usage unique stérile
imprégnée ou non ou stérilisé
- essuie-mains usage unique
- Robinetterie à (commande non manuelle)
- Eau bactériologiquement contrôlée (ou
maîtrisée eau propre)
- Poubelle à commande non manuelle
Technique
Port de masque et de coiffe couvrante
ajustés
- Lavage en 3 temps : prélavage, 1er
lavage, 2ème lavage : durée
minimale > 5 minutes
Ø T1.
Mouiller les mains, poignets et avant-bras
t Appliquer
une dose de savon antiseptique et faire mousser pendant 1 mn, par massage des
doigts, jusqu’aux coudes.
t Maintenir
les mains au dessus des coudes pendant toute l ’opération
t Rincer
abondamment les mains, poignets et avant-bras
Ø T2. Reprendre une dose, faire mousser, masser
pendant 30 secondes
t Prendre
la brosse stérile, brosser pendant 30 secondes
t Rincer
abondamment les mains, poignets, avant-bras.
t T3. Reprendre une dose, masser pendant une minute
(mains, poignets et avant-bras)
t Rincer,
tamponner avec un essuie-mains UU (des mains vers les coudes)
t Maintenir
les mains vers le haut y compris lors de l ’habillage.
t 1
minute/main; 30 secondes/avant-bras=3mn au total
- Après 2 heures, nécessité de renouveler
l’ hygiène des mains
4 – la friction
hydro-alcoolique
Objectifs
du traitement hygiénique des mains par friction hydro-alcooloique
Prévenir la transmission manuportée, dans des gestes à risques éloignés des
points d ’eau
Éliminer la flore commensale
Indications
Chez un même patient, entre 2 séquences de soins, dont la 1ère
contaminante ou les 2 à risque
Entre deux patients sans risque particulier
En urgence, en l ’absence de point d ’eau
Matériel
- produits
solution
ou gel hydro-alcoolique
Recommandations
Le fabricant fourni les indications sur
le volume des produits et la fréquence des applications
La durée totale de la friction est de
30 ou 60 secondes (gel ou solution)
La friction n ’est applicable que
sur des mains propres, non poudrées
INDICATIONS
LAVAGE SIMPLE / FRICTION HYGIENIQUE DES MAINS
|
LAVAGE SIMPLE
|
TRAITEMENT PAR FRICTION AVEC UN
PHA
|
* Souillures
visibles
|
+
|
-
|
Présence de
poudre sur les mains
|
+
|
-
|
Mains mouillés
|
+
|
-
|
Prise de
service
|
+
|
-
|
Lors de geste
de la vie courante (avant et après la prise de repas, après avoir été aux
toilettes,,,,)
|
+
|
-
|
Eloignement ou
absence de point d'eau (urgence, , SAMU,)
|
+/-
|
++
|
Avant et après
des soins non invasifs
|
+
|
+
|
Entre 2
séquences de soins sur un même patient
|
+
|
++
|
Entre 2
patients sans risque particulier
|
+
|
++
|
La friction
hydro-alcoolique doit être réalisée lorsque les mains sont visiblement non
souillées (absence de liquides biologiques ou d’autres produits). Il faut faire
toutefois attention à utiliser des produits non agressifs : des mains
abîmées sont des portes d’entrée privilégiées de microbes et de toxines.
Chapitre 5 LA TENUE DE TRAVAIL
1
- hygiène corporelle et pre requis
L'hygiène
corporelle de base est un élément fondamental.
L'agent
arrive au travail douché, il porte des sous vêtements propres. Il doit pouvoir
prendre une douche dans les
vestiaires à la fin de son service.
Les cheveux
sont propres, courts ou attachés et relevés.
Les ongles
sont courts propres et sans vernis, même incolore car il risque de s'écailler.
L'absence
de faux ongles est également requise.
Les bijoux
constituent un réservoir de germes, réduisent la performance des techniques
d'hygiène des mains conformes et augmentent
également
le risque d'accidents (par accrochage notamment t¼).
Les
effets personnels tels foulard, sous vêtements à manches longues ou avec col,
gilets de laine¼ sont interdits. Pour se protéger du froid, la
seule solution satisfaisante serait
que les
agents puissent disposer de gilets sans manches ou de vestes « passe-
couloirs
» sans manche, nominatifs ou dédiés, ou à usage unique.
Les lunettes
doivent être nettoyées tous les jours et chaque fois que nécessaire.
Les dispositifs médicaux non stériles (ciseaux, pinces, garrots, stéthoscopes) sont
tolérés mais ils doivent toutefois être limités.
Les badges sont thermocollés.
S'ils sont amovibles, ils doivent être nettoyables et nettoyés au minimum une
fois par semaine. Les badges en bois sont proscrits.
2 - la
tenue standard : descriptif et
caractéristiques
La tenue standard se compose d'une tunique pantalon ou
d'une blouse avec plus ou moins
deux
lisérés ou parements de couleurs et parfois de couleurs différentes. La blouse
devrait
être portée avec un pantalon appartenant à la tenue
standard de l'établissement.
■ La tunique est à manches courtes, assez longue, adaptée à la
taille
de la personne.
■ Le pantalon ou le pantacourt est sans poche, avec un élastique à la
taille.
■ La blouse à manches courtes pour faciliter l'hygiène des mains,
doit toujours être fermée.
■ Les chaussures assurent confort, hygiène et sécurité. Elles sont
spécifiques
à l'activité. Elles sont silencieuses, antidérapantes,
fermées sur le dessus,
et au bout, facilement nettoyables et maintenues
propres.
NB :Le mélange polyester coton (65 % - 35 %) reste la référence en
matière de vêtement hospitalier,
il est plus résistant que le mélange 50/50. D'entretien facile, il
autorise un lavage à haute
température.
Il émet peu de particules.
.3 - rythme de changement
La dotation doit être suffisante pour un change quotidien
et chaque fois que souillée. Elle doit
être
adaptée pour la prise en charge de la blanchisserie. Un minimum de 6 à 11
tenues est
requis selon la durée de rotation.
Actuellement des
distributeurs de vêtements automatiques, plus
adaptés aux établissements
de grandes tailles existent. Ils permettent d'avoir
toujours une tenue propre 24/24H.
L'inconvénient de ce système outre son coût est de ne pas
avoir toujours une tenue à sa taille.
Il est possible de distribuer des tenues personnalisées
mais cela augmente encore les coûts.
La prise
en compte par les établissements de santé du traitement des tenues des
étudiants
médicaux et non médicaux est primordiale. Offrir aux
étudiants la possibilité de gérer
correctement leur tenue et de respecter d'emblée les
règles d'hygiène fixées par l'institution
parait relever d'une nécessaire pédagogie et constitue un
investissement pour l'avenir
4 - tenue additionnelle
en fonction des situations
Certaines
situations nécessitent le port d'une tenue additionnelle : soins contaminants,
soins
de nursing,
douche, fonctions hôtelières, manipulation de produits toxiques types
cytostatiques,
mise en
application de précautions standard et complémentaires.
descriptif
et caractéristiques
Sur-blouse : Selon son utilisation, elle est sans poche à usage
unique et toujours fermée. Le
recours à une surblouse
parait devoir être très limité dans la mesure où la tenue doit favoriser
l'usage de tablier
plastique à usage unique pour l'application des précautions standard ou
complémentaires. En
effet, en termes de performances barrières et de facilité d'utilisation, c'est
le tablier plastique
qui offre les meilleures garanties. Des exceptions doivent être envisagées
pour certaines
pathologies infectieuses nécessitant des surblouses à manches longues
étanches comme la gale
ou l'infection à Clostridium difficile.
Les tabliers
en plastique sont à usage
unique et doivent être de bonne qualité : enveloppants, d'une longueur
suffisante, solides et imperméables.
Autres : Masques , Lunettes de
protection ou masques à visière.
Nota-bene : les Sur-chaussures : Non
seulement leur efficacité n'a pas été démontrée dans la
prévention
du risque infectieux, mais leur utilisation peut générer des fautes
(défaut d'hygiène des
mains en les mettant et retirant)
5 - blocs opératoires et secteurs
protégés
Sont
concernés :
■ blocs opératoires,
■ stérilisation,
■ unités de reconstitution centralisée,
■ hémodynamique et radiologie
interventionnelles.
■ services d'immunodéprimés (isolement
protecteur)
5.1 - DESCRIPTIF
ET CARACTÉRISTIQUES
Pyjama : Tunique à manches courtes, Les bas du pantalon sont resserrés de préférence.
Casaque chirurgicale : Stérile à manches longues serrées aux poignets,
couvrant les chevilles
Coiffe : La plus
couvrante possible, de type cagoule chirurgicale en non tissée ou
charlotte. Les
cheveux doivent être complètement recouverts.
Masque chirurgical : Il est positionné avant d'entrer dans la
salle d'intervention, Il couvre le
nez, la bouche, le menton et la barbe. Il est changé
entre chaque intervention et chaque fois
que
nécessaire
Lunettes : Sont à utiliser selon les situations et
s'il existe un risque de projection.
Gants :
ils peuvent être soit
stérile dans un emballage unique soit rassembles dans un emballage propre
Chaussures : sabots
dédiés aux zones protégées où ils sont utilisés, lavés quotidiennement
en machine à température adaptée.
Chaussettes : Il est préférable de les choisir
n'émettant pas de particules par exemple en
100 % polyester.
5.2 - RYTHME DE
CHANGEMENT
Pyjama : changé
quotidiennement et chaque fois que nécessaire.
Chaussures de bloc :
enlevées dès la sortie de l'unité, nettoyées quotidiennement.
Masque : changé
entre chaque intervention, au moins toutes les trois heures, en cas de
souillures ou de projections.
Casaque chirurgicale : changée entre chaque intervention et suivie d'un
traitement chirurgical
des mains par friction ou lavage avant un nouvel acte
opératoire.
Gants stériles : Selon les
temps opératoires et en cas de perforation.
6- gestion des
vestiaires
Pour éviter ou limiter le risque de contamination,
l'agencement des vestiaires doit permettre une
gestion cohérente des tenues sans contact entre les
tenues civiles et professionnelles.
L'intérieur des placards individuels est nettoyé
régulièrement par l'utilisateur.
Des points d'eau pour
l'hygiène des mains sont installés dans chaque vestiaire.
Le linge propre venant de
la lingerie est transporté dans les armoires fermées ou des chariots
protégés.
Toute tenue sale est déposée dans des sacs
correctement fermés pour le transport et dirigés vers la zone de stockage centralisée.
NB :Il est fortement déconseillé d'effectuer le nettoyage de ses tenues
de travail à domicile.
Chapitre 6 : STÉRILISATION ,
TECHNIQUES ET CONTROLES
1- PROCESSUS AUTOUR DE LA STÉRILISATION
1.1 Décontamination (ou pré-désinfection)
et désinfection
La décontamination
est le premier traitement à effectuer sur les objets et matériels souillés
dans
le but de diminuer la population de micro-organismes et de faciliter le
nettoyage ultérieur.
Pratiquée d'emblée,
elle vise tout d'abord à éliminer les souillures
visibles et comporte
l'essuyage
externe avec des compresses ou du papier à usage unique et +/- le rinçage abondant à l'eau du réseau.
La pré-désinfection a
également pour but de protéger le personnel lors de la manipulation des instruments et d'éviter la contamination de
l'environnement.
C'est
l'étape indispensable avant toute désinfection ou stérilisation.
La désinfection est une
opération au résultat momentané, qui permet d'éliminer ou de tuer les microorganismes et/ou d'inactiver les virus indésirables portés
par les milieux inertes contaminés en fonction des objectifs fixés. Le
résultat de cette opération est limité aux micro-organismes présents au moment de l'opération.
Lors d'une
désinfection, il n'y a pas de conditionnement de l'objet, et dès la fin
du traitement une recolonisation de l'objet
survient. Par définition, une désinfection vise à réduire une population de micro-
organismes, mais pas nécessairement à la supprimer en totalité..
Par
ailleurs, lors d'une désinfection, il n'existe pas de méthode permettant la
validation du cycle de désinfection.
Les produits utilisés peuvent posséder uniquement des propriétés de
détergence
(détergent) ou combiner des propriétés de détergence et de désinfection
(détergent- désinfectant), cette combinaison étant la plus fréquente. Si le
produit est un détergent-
désinfectant, il ne doit pas contenir d'aldéhyde .
Il
n'existe pas actuellement de méthode normalisée qui permette d'apprécier et de comparer
les capacités de détergence d'une formulation.
Après trempage, le matériel sera brossé, nettoyé, puis rincé abondamment
à l'eau du réseau.
Pour ce faire, le personnel affecté à cette tâche, revêtu de gants longs et
épais, ouvrira les articulations des instruments
afin d'éviter toute zone d'ombre néfaste à un bon nettoyage. Pendant
cette opération, il devra porter également des lunettes de protection qui
seront désinfectées aussi souvent que nécessaire et au moins une fois par jour
et un tablier plastique à usage
unique.
Le bain de détergent-désinfectant (dD) sera changé aussi souvent que
possible, et au bloc opératoire après chaque intervention. Les bacs de trempage
seront nettoyés et désinfectés tous les jours à la fin de l'activité opératoire.
L'utilisation
de machines à laver et à désinfecter les instruments
avec un cycle détergent et une
montée thermique (80° et plus), permet de supprimer cette phase de trempage à condition de mettre les instruments immédiatement dans
la machine : la machine se trouve à côté
du bloc et les instruments sont mis directement dans les paniers.
Il existe des
appareils à ultra-sons, qui ne désinfectent pas, mais qui sont particulièrement
intéressants
pour décoller les souillures sur les pinces à biopsie et autres instruments délicats
et difficiles à nettoyer. Ils seront remplis avec une solution dD pour faire
tremper les instruments.
Le
matériel lavé sera examiné sérieusement avant le conditionnement : il serait
effectivement
aberrant de stériliser des instruments non utilisables ultérieurement.
Pour le matériel
médico-chirurgical, il faut distinguer le matériel à usage unique d'une part, et le matériel réutilisable d'autre part.
Le
nettoyage :
Le nettoyage des instruments fait suite à l'opération de
pré-désinfection. Tout nettoyage associe un
agent chimique détergent et un agent physique.
Le lavage manuel dans un bain de cette même solution
détergente, doit comporter en particulier le
brossage des extrémités, des recoins et anfractuosités, et l'écouvillonnage des
canaux. Le rinçage se fait à l'eau du réseau.
Dans tous les
cas, le nettoyage au moyen d'une machine à laver est préférable au nettoyage manuel.
Le
séchage :
Il
est réalisé en fin de nettoyage.
Après
cette première phase, on peut envisager trois possibilités selon l'usage du
matériel ou la composition du matériau le constituant. En effet :
● soit le matériel doit être propre : dans ce
cas, on peut se contenter de cette phase
de
nettoyage-désinfection dans un produit dD et le produit sera rangé dans le lieu
de stockage adéquat.
● soit il doit être stérile, mais il est
thermosensible : il subira donc une désinfection à basse température, soit chimique à l'aide du glutaraldéhyde, soit par
gaz plasma ou oxyde d'éthylène.
● soit il doit être
stérile, et il n’est pas thermostable : il sera stérilisé par la chaleur humide
(autoclave vapeur)
Ces étapes du processus de
stérilisation sont primordiales car "on ne sterilise bien que ce qui
est propre sec et conditionné ".
1 - Stérilisation
La stérilisation est une opération
permettant d'éliminer ou de tuer les micro-organismes portés par des milieux inertes contaminés, le résultat de cette
opération ayant pour objectif le degré 0 en fin d'opération.(= le
produit est stérile) et permettant de conserver cet état pour une période de temps précisée.
C’est donc la mise en oeuvre d'un ensemble de méthodes et de moyens
visant à éliminer (destruction) tous les micro-organismes vivants
de quelque nature et sous quelque forme que ce soit, portés par un objet parfaitement nettoyé.
Sur un objet stérile au contraire, la survie
de micro-organismes est hautement improbable et
le conditionnement permet de conserver la
stérilité durant un certain temps.
Selon la norme Européenne, lorsqu'un objet est étiqueté
stérile, la probabilité théorique qu'un micro- organisme viable soit présent sur un dispositif doit être à 1 pour 106.
En d'autres termes, on ne doit pas retrouver plus d'un objet
contaminé sur 1 million.
La stérilisation est
par ailleurs une méthode qui s'accompagne de contrôles permettant de valider un cycle de stérilisation.
Il faut donc être
bien conscient qu'une désinfection n'apporte pas le même niveau de sécurité qu'une stérilisation.
2- MOYENS DE STÉRILISATION
.2.1 Stérilisation par la chaleur pour les
instruments qui résistent à la chaleur
Stérilisation
par la chaleur sèche
Elle
est de moins en moins utilisée : Poupinel.
Appareil peu fiable
ne permettant de toute façon que de traiter du verre et du métal qui a disparu ou quasiment en milieu hospitalier.
Les
températures utilisées doivent être élevées : 180°, 1H30.
Stérilisation par la chaleur humide (Autoclave)
Le premier
stérilisateur à vapeur à usage hospitalier a vu le jour en 1881, il s'agissait
alors d'un stérilisateur portable de 6
litres, chauffé à l'alcool.
La
stérilisation par la vapeur d'eau est le procédé de référence pour la
stérilisation en milieu hospitalier.
L'autoclave est un appareil à pression de vapeur d'eau.
L'action conjuguée de la
vapeur d'eau et de la température (température supérieure à 120°C)
provoque la dénaturation puis la mort des micro-organismes (bactéries, virus,¼) présents sur ou dans le
matériel (y compris les Agents Toxiques Non Contaminant, ou ATNC, comme le prion, si un cycle spécifique est
réalisé).
Inconvénients :
Face à
la médecine moderne, la stérilisation à la vapeur connaît des limites : de
nombreux instruments, souvent
coûteux, ne peuvent être stérilisés à l'autoclave, à cause de leur sensibilité à la chaleur.
2.2 Stérilisation par les gaz ou les radiations ionisantes pour
les instruments
qui ne résistent pas à la chaleur
La
stérilisation par l'oxyde d'éthylène : c'est un gaz très
utile pour stériliser le matériel médicochirugical
thermosensible.
Le personnel
utilisant ce type de matériel doit être particulièrement formé et informé des risques de ce procédé tant pour leur sécurité que
pour celle des malades.
Il est toxique:
● par inhalation (irritation respiratoire et
dépression du système nerveux central)
● par contact (réactions irritatives de la peau
et des muqueuses)
● par voie parentérale (phénomènes hémolytiques, sténoses trachéales,
collapsus cardio-vasculaires et phénomènes
allergiques)
● par réaction avec différents corps chimiques:
produits toxiques.
La stérilisation par
le formaldéhyde gazeux : c'est un agent de stérilisation en surface, ne pénétrant pas en profondeur à l'inverse de
l'oxyde d'éthylène.
Il
est de plus corrosif et sa désorption se poursuit après stérilisation.
Il
faut rappeler à ce propos que l'utilisation de pastilles de trioxyméthylène
comme moyen de stérilisation doit être bannie car non contrôlable,
inefficace et nocive.
La stérilisation par
gaz plasma de peroxyde d'hydrogène représente très certainement une voie d'avenir très prometteuse dans les
techniques de stérilisation des dispositifs médicaux réutilisables et thermosensibles.
IV.2.3 Stérilisation à froid du matériel
thermosensible (endoscopes)
Le
Glutaraldéhyde in vitro inactive :
● herpès et poliovirus en 1 minute
● HIV en 2 minutes
● bactéries en 5 minutes (sauf
mycobactéries)
● virus de l'hépatite B en 10 minutes
● champignons en 15 minutes
● BK en 20 minutes
● spores entre 1 et 10 heures selon
fournisseurs et produits.
NB :
Il faut rincer à l'eau stérile immédiatement avant utilisation.
3- CONTRÔLES DE STÉRILISATION
QUEL QUE SOIT LE PROCEDE UTILISE, IL FERA L'OBJET DE CONTROLES.
3.1
Contrôles physiques (autoclave)
Vérifications
des paramètres physiques sur les diagrammes (linéaires ou circulaires) qui
enregistrent : la montée de la température, le temps, la pression, au cours des
cycles de stérilisation.
L'archivage
des diagrammes est obligatoire (traçabilité).
3.2 Contrôles chimiques : contrôle de
pénétration de la vapeur, test de Bowie et Dick
Test fondamental pour
la surveillance du bon fonctionnement de l'autoclave, à effectuer tous les matins lors de la mise en route des
appareils, et après toute opération de maintenance. Constitue également
un test d'absence d'air résiduel ou de rentrée d'air au vide du stérilisateur.
En pratique : un paquet standard d'environ 25 cm de côté et
27 cm de hauteur est constitué de 25 à 36
champs opératoires
d'environ 1 m de côté, lavés et aérés, pliés sur eux-mêmes plusieurs fois. Au
milieu de la pile, on place une feuille de papier blanc non glacé, sur laquelle
est tracée une croix en papier adhésif
portant une encre qui ne doit virer qu'après trois minutes de contact
avec la vapeur à 134°C. La pile de tissu, attachée avec du ruban adhésif, est placée seule dans l'autoclave, et traitée à 134°C
pendant un maximum de 3,5 minutes.
Interprétation du
test de Bowie et Dick: à la sortie de l'autoclave, on examine la feuille au niveau de la croix :
-Si
la pénétration de la vapeur est rapide et complète, le virage de l'encre est
homogène.
-S'il
subsiste de l'air résiduel, le ruban montre une différence de couleur entre le
centre et les bords.
-Si
le résultat du test n'est pas satisfaisant, le stérilisateur doit être
considéré comme défectueux, car la température souhaitée ne sera pas
atteinte au coeur de la charge.
3.3 Contrôles chimiques : indicateurs de passage
Ils indiquent qu'un
des facteurs de stérilisation (la température par exemple) a été atteint, mais ne prouvent pas l'obtention des autres
facteurs nécessaires à une stérilisation efficace (la durée de contact par exemple).
Les tubes témoins
contiennent une poudre colorée dont le point de fusion se situe à une température connue.
Les rubans, pastilles
ou étiquettes adhésives sont impressionnés d'une encre spéciale qui vire à une température donnée. L'encre témoin
utilisée varie selon le mode de stérilisation : chaleur séche ou humide, oxyde d'éthylène.
3.4 Contrôles chimiques : tests
colorimétriques
Ils prennent en compte deux paramètres.
Les
tubes de Brown: utilisés pour la stérilisation à la chaleur sèche (points verts
et bleus) ou la vapeur d'eau saturée sous pression (points noirs et
jaunes). Ce sont des ampoules scellées dont le liquide vire
progressivement, en fonction de la température et du temps de contact.
3.5 Contrôles chimiques : les intégrateurs
Les
intégrateurs prennent en compte tous les paramètres : température, temps de
contact, saturation en vapeur d'eau, et concentration en gaz pour
la stérilisation à l'oxyde d'éthylène.
La courbe de lecture
des réactions chimiques est parallèle à celle de la destruction des spores. Il existe:
● des cartes avec des spots qui changent de
couleur graduellement et par séquence autonomes
au fur et à mesure que les paramètres de stérilisation sont atteints.
● des réservoirs de cire colorée, scellés entre
deux feuilles d'aluminium. En fonction des
paramètres souhaités, la cire fond graduellement, visualisant la courbe d'efficacité de la stérilisation.
Tous
ces tests sont archivés, soit en stérilisation centrale, soit dans les dossiers
des patients (traçabilité).
IV.3.6 Contrôles batériologiques
Ils
utilisent le degré de survie de certains spores non pathogènes. Il existe des
tests:
● qui nécessitent le recours à un
bactériologiste : ces tests doivent être adressés au laboratoire pour mise en culture sur un milieu approprié et observation
des résultats quelques jours plus
tard.
● qui ne nécessitent pas
le recours au bactériologiste et sont prêts à l'emploi.
Le cancer colorectal, cancer du gros intestin, est le quatrième cancer en importance en Amérique du Nord. De nombreux cas de cancer colorectal sont associés à de faibles niveaux d'activité physique et à une alimentation pauvre en fruits et en légumes. Les personnes ayant des antécédents familiaux de la maladie présentent un risque plus élevé. Je tombe avec cette maladie pendant 5 ans également avec beaucoup de peur, parce que j'attendais la mort tous les jours de ma vie jusqu'à ce que Mon Fils vienne me voir à l'hôpital en m'expliquant qu'il avait trouvé un guérisseur à base de plantes Le Nigeria pour soigner mon cancer colo-rectal, j’ai été tellement choqué par cet idéal que j’étais excité à l’intérieur de moi.Mon fils m'a demandé de nous laisser essayer, parce que nous avons vraiment entendu beaucoup d’escrocs prétendant guérir tous les maladies associées aux plantes médicinales et certaines d’entre elles ne donnent jamais un résultat positif à la fin, mais nous étions très confiants en ce docteur en herbes médicinales, comme je l’ai dit, nous l’essayons et il m’a envoyé un médicament à base de plantes à boire pendant trois semaines, Sincèrement, je vous dis aujourd’hui que je ne suis plus en vie et en bonne santé et qu’il n’ya plus de cancer colo-rectal.Je partage ce témoignage pour les personnes qui sont malades et qui veulent contacter cet homme merveilleux. Son nom est Dr Itua. Et son contact Whatsapp_ + 2348149277967, Email ... drituaherbalcenter@gmail.com.Il peut guérir maladies du tuyau comme: cancer de la vessie cancer du sein cancer du cancer cancer du sein cancer leucémie cancer de poumon lymphome non hodgkinien cancer du sein cancer de la prostate cancer de la peau cancer de parkinson cancer de parkinson
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