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guide des infirmiers aux urgences

Published on: samedi 30 mai 2015 //

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Prise d’une voie veineuse

Published on: mercredi 27 mai 2015 //

Prise d’une voie veineuse

I- DÉFINITION
La pose d’un voie veineuse périphérique consiste en l’introduction d’un cathéter dans une veine afin de permettre l’administration de solutés quand la voie orale n’est pas possible.Il s’agit donc d’un geste invasif qui engendre des risques infectieux.
II- MATÉRIELS
  • Lingettes imbibées de produit de décontamination des surfaces
  • Sac poubelle
  • Collecteur à aiguilles
  • Savon antiseptique + essuie- mains
  • Protection
  • Gants stériles
  • Garrot
  • Tondeuse ou des ciseaux
  • Compresses stériles
  • Antiseptique(prévoir le rinçage du produit si nécessaire) . VERIFIER QUE LE PATIENTN’EST PAS ALLERGIQUE!! Utiliser le même antiseptique pour les 2détersions de la peau
  • Cathéters courts (en prévoir 2)
  • Pansement occlusif transparent stérile (vérifier que le patient n’y est pas allergique)
  • Produits à perfuser (étiquetés)
  • Tubulures, prolongateur, rampe de robinets en fonction des besoins
Remarque: Ne pas oublier de vérifier:
– la prescription datée , signée
– le dosage , le nom , l’intégrité , la date de péremption des solutés / solutions / médicaments et emballages
III- CHOIX DU CATHETER
Le choix du cathéter est fonction :
– du degré d’urgence (préférer un cathéter de gros calibre (16G) pour un remplissage vasculaire rapide)
-du capital veineux du patient (les veines ne sont pas toutes droites etlongues, les traitements comme les anti- vitamine K augmentent lerisque d’hématome.)
Il existe plusieurs tailles de cathéter. A chaque taille correspond une couleur et un diamètre en gauge et une longueur .
Par exemple :
Cathéter jaune : 24 G(gauge)
Cathéter bleu : 22 G
Cathéter rose : 20 G
Cathéter vert : 18 G
Cathéter gris : 16 G
Cathéter orange : 14 G
Plusles dimensions du cathéter sont petites, plus la taille en gauge estgrande. En d’autres termes, le cathéter jaune est plus petit (enlongueur et en diamètre) que le cathéter orange
De manièregénérale, les cathéter les plus couramment utilisés sont les verts, etles roses chez l’adulte ; les jaunes en pédiatrie .
Remarque: Il existe des cathéters :
– Radio-opaques/ radio-détectables
– Avec ou sans ailettes
– Avec ou sans site d’injections
Il existe aussi des valves anti -reflux (dispositif à placer directement sur le robinet , à la place d’un bouchon)
IV- TECHNIQUE DE POSE
Laplupart des établissements de soins ont validé un protocole de pose devoie veineuse périphérique. Il convient donc de s’y référer.
Cependant, d’une manière générale , il faut :
  • Vérifier l’identité du patient
  • Informeret recueillir le consentement du patient , dans la mesure du possible.(En cas de refus, en informer le médecin prescripteur)
  • S’assurer de la décontamination des surfaces de travail et du matériel à utiliser
  • Procéder à un lavage de mains antiseptique
  • Préparer de façon antiseptique et étiqueter les solutés et médicaments à administrer
  • Connecterles tubulures , rampes de robinets , prolongateur à la perfusion et lespurger. Attention : Veiller à garder l’extrêmité du prolongateurstérile (le laisser dans son emballage lors de la purge)
  • Installer le patient confortablement
  • Poser la protection sous son bras

Remarques:

– La peau doit être saine
– s’assurer qu’il n’y a pas de contre -indication à la pose d’une voie veineuse périphérique sur ce bras .
Enraison du risque infectieux, il est préférable de ne pas perfuser ducôté d’un curage ganglionnaire, (cancer du sein notamment).
Enoutre, on ne perfusera pas du côté choisi pour la réalisation d’unefistule artério -veineuse (hémodialyse chez l’insuffisant rénal).
-Si la perfusion est posée en vue de la réalisation d’un examencomplémentaire, le choix du bras peut être déterminé dans le protocolede la préparation à cet examen
  • Serrer le garrot et repérer la veine.
  • Choisirde préférence une veine sur l’avant-bras gauche du patient droitier (etinversement pour le gaucher) , la plus distale possible . Eviter lamain (car douloureux , et souvent positionnelle) et le pli de coude
  • Desserrer le garrot
  • Tondre / couper les poils si besoin (afin d’assurer le maintien et l’étanchéité du pansement)
  • Procéderà une première antiseptie de la peau (attention ! respecter le temps decontact de l’antiseptique avec la peau. A chaque antiseptique , sesconditions d’utilisation ! Renseignez – vous!)
  • Préparer lematériel : ouvrir l’emballage des gants stériles , du cathéter , dupansement occlusif , des compresses stériles . Imbiber les compressesd’antiseptique
  • Resserer le garrot
  • Procéder à un nouveau lavage de mains antiseptique
  • Enfiler les gants stériles
  • Introduirele cathéter (biseaux vers le haut) : dès que le sang arrive dans lemandrin , faire glisser , sans forcer , le cathéter sur l’aiguille afinde le positionner dans la veine. (Attention : utiliser une nouvelleaiguille à chaque tentative)
  • D’une main, desserrer le garrot (attention ! cette main n’est plus stérile ! ) et maintenir le cathéter de l’autre
  • Jeter le mandrin dans le collecteur à aiguilles
  • Raccorderle prolongateur : prendre la tubulure de la perfusion de la maindéstérilisée, mais connecter l’extrêmité du prolongateur à l’aide de lamain stérile.
  • Raccorder le prolongateur
  • Vérifier le débit et la perméabilité en ouvrant à grand débit le garde-veine
  • Appliquer le pansement occlusif en couvrant bien le point de ponction . S’assurer de son hermétisme
  • Fixer la tubulure en boucle
  • Appliquer le pansement occlusif en couvrant bien le point de ponction et en fixant la tubulure en boucle
  • Régler le débit de la perfusion selon la prescription
  • Réinstaller le patient
  • Ranger et décontaminer l’environnement
  • Noterle soin , le calibre , la référence et le numéro du lot du cathéterdans le dossier du patient et le reprogrammer . Le cathéter doit êtrechanger toutes les 72h (selon les protocoles , et selon l’état de santédu patient) . Les tubulures , rampes , et prolongateur seront changés àcette occasion.

Remarques:
– En casd’urgence, le protocole ne sera pas appliqué , mais une nouvelle voieveineuse périphérique sera reposée dès que l’état du patient lepermettra.
– Il existe des raccords stériles permettant le prélèvement sanguin lors de la pose du cathéter.
-Il existe aussi des pommades anesthésiantes à appliquer sur la peauavant ce soin . C’est moins traumatisant pour les enfants !
-Certains médicaments (comme la morphine) s’utilisent avec des tubuluresanti – reflux . Elles doivent être directement raccordées au cathéter,sans raccord intermédiaire.
V- ASTUCES
  • Serrer le garrot (ni trop, ni trop peu) de façon à ce que les veines gonflent suffisamment
  • Ne pas craindre de serrer le garrot, sinon les veines ne gonfleront pas
  • L’alcool modifié fait gonfler les veines
  • Si œdème du bras, le surélever afin de le drainer et de faire ainsi apparaître les veines
  • Al’inverse, si le bras n’est pas oedématié, le laisser pendre accentue le gonflement des veines du bras et de la main
  • Dansl’urgence (notamment quand il y a chute de tension / hypovolémie), pasde temps à perdre! Piquer la première grosse veine trouvée, même sic’est en pli de coude! Car l’état du patient risque de s’aggraver trèsrapidement , et les veines seront vite introuvables.
VI- SURVEILLANCE
Lasurveillance est celle du risque infectieux essentiellement car il y aeffraction de la peau . Elle ne peut donc plus remplir son rôle debarrière contre les germes . En outre, plus le cathéter reste longtempsen place, plus le risque infectieux grandit (souillures lors desinjections intra- tubulaires répétées, prolifération des germes).
C’est pourquoi la surveillance doit être pluri-quotidienne :
  • Etanchéité du pansement (à changer en cas de décollement , de fuites ou de souillure )
  • Point de ponction : rougeur , douleur , chaleur , œdème , écoulement purulent , cordon rouge ou induré.
  • La présence d’un seul de ces signes impose le retrait du cathéter
  • Fièvre , frissons , sueurs
  • Extravasation(=diffusion du produit en sous-cutanée et non plus en intra-veineux).Elle se manifeste généralement par une rougeur et un œdème en amont dupoint de ponction.
  • Certains médicaments peuvent même induiredes nécroses (exemples: drogues vaso -actives , produits dechimiothérapie). C’est d’ailleurs pour cette raison que leur indicationen voie veineuse périphérique est limitée.

Remarques :
– Les injections dans les tubulures doivent se pratiquer de façon antiseptique
– Pensez à faire participer le patient ! Demandez – lui de signaler toute fuite et toute douleur
-Veiller au bon écoulement des perfusions (tubulures non coudées,robinets ouverts). Sinon, la voie veineuse risque de se boucher.
– Le débit doit bien sûr être contrôlé régulièrement , afin d’assurer le respect de la prescription.
VII- RETRAIT DU CATHETER
  • Se laver les mains
  • Mettre des gants non stériles
  • Retirer le pansement transparent et le cathéter
  • Comprimer le point de ponction à l’aide d’une compresse
  • S’assurer que le point de ponction ne saigne plus avant de laisser un pansement sec
  • Noter le retrait du cathéter dans le dossier de soins

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le pouls, la TA

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LE POULS

Définition
La prise d’un pouls s’effectue par palpation en appliquant la pulpe de l’index du majeur et de l’annulaire sur un trajet artériel. La légère pression exercée permet de percevoir une onde pulsatile.
But
La prise de pouls peut viser deux objectifs

  • L’évaluation de l’état hémodynamique
  • L’évaluation de perméabilité circulatoire
Dans les deux cas, l’évaluation et la qualification du pouls permettent de recueillir des informations potentiellement capitales à l’établissement d’un diagnostic médical.
Méthode
La mesure peut s’effectuersur plusieurs trajets artériels. Nous citons ici les plus connus, mais les pouls existent sur tous les trajets artériels.
1- Le pouls radial
pouls radial cubital
C’est le plus courant il se situe sur l’artère du même nom. Son repérage est aisé. Sur la face interne du poignet, repérer le tendon fléchisseur radial du carpe. Placer les trois doigts entre ce tendon et le radius.
2- Le pouls cubital
L’ospisiforme constitue un repère efficace. Les doigts sont placés dans ladépression qui prend naissance sous sa proéminence (au niveau du poignet).
3- Le pouls carotidien
La recherche de l’artère carotide s’effectue sous l’angle maxillaire de part et d’autre de la trachée.
4- Le pouls fémoral
Ilse trouve dans le sillon inguinal aux deux tiers d’une ligne qui prend naissance au niveau de la crête illiaque antéro supérieure. Son repérage demande une certaine habitude.
5- Le pouls pédieux
Sur la face dorsale du pied dans le prolongement du tibia.

6- Le pouls poplité
Dans le creux du même nom sur la face postérieure du genou. Il nécessite une pression plus ferme que les autres pouls.
7- Le pouls tibial postérieur
En arrière des malléoles internes sur une ligne tracée entre la malléole et le calcanéus.
Pouls tibial postérieur
Paramètres à évaluer
Une fois le pouls perçu, il faut pouvoir l’évaluer et le qualifier. Pour ce faire, plusieurs paramètres sont à prendre en considération.
La fréquence
La mesure peut s’effectuer sur 15, 30 ou 60 secondes. Le résultat final étant à exprimer sur une minute. Chez l’adulte, on parle de bradycardie pour une fréquence inférieure à 60 battements par minute (BPM) et de tachycardie lorsque la valeur est supérieure à 100 BPM.
L’amplitude
Elle relève à la fois de la qualité de la perception et de sa variabilité.
Laqualité témoigne de la bonne perméabilité de l’artère et d’un volume d’éjection systolique normal. C’est le ressenti de chaque onde pulsatile sur une échelle d’intensité (absent, faible, normal,augmenté).
La variabilité correspond aux différences d’intensité entre chaque onde pulsatile. Par exemple une perception normale lorsque le patient expire et faible lorsque celui-ci inspire.
La régularité
Notion parfois confondue avec la fréquence elle témoigne de la rythmicité du pouls. Le rythme peut être régulier, irrégulier, avec des pauses ou desdoublets.
En pratique
    • Si le rythme est irrégulier, la fréquence doit obligatoirement se mesurer sur une minute et non sur 15 ou 30 secondes.
    • L’observationde l’ECG pendant la prise de pouls peut permettre de déceler desanomalies entre tracé électrique et efficacité hémodynamique.
    • Ilfaut tenir compte des antécédents et de la médication du patient dansl’évaluation du pouls. Ainsi il n’est pas rare de rencontrer dessportifs entraînés, ou des patients sous bêta bloquants avec unefréquence avoisinant les 50 BPM. Dans ces situations, la bradycardieest considérée comme normale. Inversement, une fréquence à 80 BPM chezun patient sensé être bêta bloqué, peut demander de plus amplesinvestigations (recherche de la fréquence habituelle).
    • Il nefaut pas omettre de vérifier un pouls controlatéral, dans les contextesqui nécessitent des évaluations particulières (douleurs thoraciques,risques occlusifs circulatoires). On peut ainsi mettre en évidence uneasymétrie, importante pour l’anamnèse médicale.
    • Il est évidentqu’il ne faut pas prendre de pouls sur un bras porteur de fistule aurisque d’obtenir une mesure erronée ou pire de compromettre la fistule.
    • Tenircompte de l’activité du patient. Dans l’idéal, le patient doit être aurepos pendant 10 min avant la mesure. Une émotion ou un effort récentpeuvent perturber les mesures.
    • Il est possible d’évaluergrossièrement la valeur de la Pression artérielle (PA) systolique selonle pouls perçu. Le dernier pouls à disparaître est le pouls carotidien(c’est pour cette raison que c’est celui que l’on doit rechercher encas de suspicion d’arrêt cardiaque).
      • Pouls carotidien perçu = PA systolique > 40 mmHg
      • Pouls fémoral perçu = PA systolique > 60 mmHg
      • Pouls radial perçu = PA systolique >80 mmHg

  • Attention,cette technique peut être mise en défaut par des problèmes decirculation locale. L’évaluation de la PA ne peut reposer sur cetteseule technique. Elle n’est que purement indicative et peut par exemplemettre en défaut une mesure de PNI annoncée à 50 mmHg alors qu’un poulsradial est perçu.

pancreatite

Published on: vendredi 22 mai 2015 //

mémoire. TIFE.

Published on: jeudi 7 mai 2015 //
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